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Jemina Luchmiah, créatrice : Quand la mosaïque inspire

1 septembre 2015

Elle ambitionne de se faire un nom dans le domaine de la mode à Maurice.

GEM. C’est le nom qu’a donné la créatrice Jemina Luchmiah à sa collection présentée lors du Fashion Show annuel du Fashion & Design Institute (FDI) le 21 août à l’auditorium du Mahatma Gandhi Institute (MGI). Ce qui signifie, pour elle, la naissance de ses créations. Parmi celles-ci, le public a découvert une collection de bikinis et de maillots très tendance.

 

«Mes ouvrages sont très colorés et représentatifs de mes idées inspirées des vitraux des églises. J’ai toujours été fascinée par ces travaux, réalisés pour la plupart au XIXe siècle. C’est extraordinaire de penser que ces oeuvres ont été réalisées à la main. Imaginons ce qu’il a fallu de temps, de patience et de passion à leurs auteurs. Je m’en inspire beaucoup pour mes créations. J’essaie aussi d’apporter une touche originale à chaque  pièce. Mon objectif, c’est de toujours innover pour surprendre», confie la jeune femme.

 

Jemina Luchmiah se découvre une passion pour la couture vers l’âge de 16 ans. En 2012, elle décroche son Diploma Foundation in Art & Design. L’année suivante, elle s’inscrit  pour le Diploma Fashion & Design au FDI. Elle s’estime heureuse et privilégiée de pouvoir embrasser une carrière qui influence les tendances de la mode : «C’est évident, c’est le designer qui crée la tendance.» Ce que la jeune créatrice apprécie le plus dans la mode et la couture ? «J’aime voir les gens bien habillés.» Pour avancer dans ce monde chic et glamour, dit-elle, tout est une question d’observation, de patience, de passion, d’innovation et de précision.

 

Vouant une grande admiration pour les grands couturiers tels que Chanel et Alexander McQueen, Jemina Luchmiah, tout juste 24 ans, compte bien perfectionner ses talents et développer son potentiel de créativité à travers des formations plus poussées. Elle ne cache pas non plus ses ambitions de se faire un jour «un nom parmi l’élite des stylistes et couturiers du pays».

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