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Jonathan Coret : Des couleurs au bout des aiguilles

7 avril 2014

Il a ça dans la peau. Depuis toujours, Jonathan Coret, 24 ans, aime l’art. Pour lui, cela se cultive sous forme de tatouages : des représentations diverses et variées, des inscriptions, portraits et autres figures qu’il travaille et reproduit sur…  le corps de tous les amateurs de tatouages.

 

Dans le salon où il travaille, au Patrick Tattoo Studio à Racket Road, Grand-Baie, les genres se confondent. Entre romantisme, vintage, signes tribaux ou maoris, entre autres, les possibilités, avec Jonathan, sont nombreuses, uniques et très réalistes.

 

Dans le sanctuaire où prennent vie de vraies œuvres d’art et où le bourdonnement régulier de sa machine à tatouer guide ses aiguilles expertes, le jeune homme – un autodidacte qui fait tout pour rester à la page et s’améliorer au fil des différentes techniques suivant la tendance – se fait un devoir d’accompagner tous ses clients dans leurs choix. Le ressenti du client est sa première préoccupation. C’est celui-ci qui mène la danse et Jonathan, de son côté, se fait un devoir de faire des recommandations techniques en ce qui concerne l’hygiène, notamment : «Je leur fais comprendre qu’un tatouage, c’est pour la vie et qu’il faut bien réfléchir avant de se lancer.» 

 

Entre touristes, Mauriciens, hommes, femmes, jeunes (à partir de 18 ans) et ceux qui sont à un âge plus avancé, tout le monde, précise Jonathan, peut trouver son bonheur entre ses mains. Les dessins sont étudiés, les équipements de qualité et l’hygiène  irréprochable. 

 

En plein travail, le visage penché sur un mollet à moitié encré, le jeune professionnel, qui arbore lui-même une série de tatouages marquant tous un événement ou un tournant dans sa vie, explique : «Un tatouage, c’est personnel. Je ne me permets pas de juger le dessin, je peux conseiller de changer d’endroit ou de taille, modifier certains détails, mais toujours en accord avec le client.»

 

Une fois cette étape franchie, le jeune homme se laisse aller à reproduire le dessin choisi (à découvrir sur la page Facebook Patrick Tattoo Studio). Pour lui, chaque détail compte et rien n’est fait dans la précipitation : «Je prends mon temps et, chez nous, tout est fait pour que le client se sente à l’aise.» Puis le reste suit : les lignes deviennent des formes, puis des visages, des fleurs, des papillons, des tigres, des inscriptions, des dragons, des aigles, des plumes, entre autres. Bref, avec lui, dit-il, tout est possible…

 

Car, au final, au bout de ses aiguilles, tous les désirs prennent vie ! 

 

Le tatoueur vous invite à découvrir son petit monde.

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