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Par Elodie Dalloo
13 avril 2017 06:18
«C’est bien plus qu’un métier, c’est une véritable passion.» Tout a commencé il y a quatre ans, lorsque Jordan Smith, plus connu sous le nom de Nesta Gong, décide d’apprendre à confectionner des dreadlocks. Depuis, à force de détermination, il s’est fait un nom dans le domaine. Il a même créé une page Facebook, Nesta Gong dreads art, sur laquelle il affiche ses plus beaux chefs-d’œuvre.
Avant de se lancer, le jeune homme de 24 ans fait lui-même office de cobaye. «J’ai tout appris en visionnant des tutorials sur YouTube. Ensuite, j’ai essayé les dreadlocks dans mes cheveux.» Aujourd’hui, il jongle avec ses cours – il est en dernière année d’études en Graphic Design à l’Institut Charles Telfair –, ses dissertations et la création de dreadlocks qui lui permet de mettre de l’argent de côté pour divers projets.
Ses premiers clients sont ses amis. Mais de bouche à oreille, Jordan Smith élargit vite sa clientèle. «Souvent, des personnes sont venues vers moi, non satisfaites des services qu’elles avaient obtenus ailleurs», explique-t-il.«Nombreux sont ceux qui utilisent toutes sortes d’ingrédients et de produits lors de la création des dreadlocks. Moi, je n’en utilise aucun. Mes seuls outils de travail sont des crochets.»
C’est chez lui à Plaisance, Rose-Hill, que Jordan Smith reçoit ses clients – il peut aussi être contacté au 5923 6697 ou sur sa page Facebook. «Certains font le trajet de Triolet, de Britannia ou encore de Curepipe.» S’ils ne peuvent se déplacer, l’artiste fait aussi des dreadlocks à domicile. En moyenne, il touche Rs 4 500 par tête et Rs 1 000 pour la maintenance. Sans compter qu’il fait également des extensions. «Tant que mes clients ne sont pas contents du travail, je ne le suis pas. Jusqu’à présent, tous ceux avec qui j’ai travaillé sont satisfaits.»
À la question de savoir s’il compte faire carrière dans le domaine, Jordan Smith répond : «Je suis un peu un jack-of-all-trades. Je m’intéresse à beaucoup de choses. J’espère juste travailler à mon compte plus tard.» Pour l’heure, il laisse parler ses crochets.
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