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Par Sabine Azémia
13 octobre 2014 03:13
Des photos, mais aussi des tableaux. En faisant ses clichés, David Laurent essaie d’apporter quelque chose qui sort de l’ordinaire. Il apporte une touche personnelle à chaque photo en faisant de la photo manipulation originale. Vous l’aurez bien évidemment compris, David Laurent est un passionné de photographie.
Cette aventure artistique, le jeune habitant de Mahébourg l’a commencée il y a quatre ans déjà, notamment après le décès de son père. «J’ai eu un déclic, c'était un univers différent. Je me suis quelque peu renfermé dans ce monde pour découvrir et profiter des petits plaisirs de la vie», explique le jeune homme de 22 ans. Sa particularité, il a appris la photographie sur le tas : «J’ai tout appris seul, mais c’est avec l’encouragement de mes proches, particulièrement de ma maman et de mes amis, que je me suis vraiment investi.» Après s’être lancé dans la photographie, le jeune homme a créé une page sur Facebook, intitulée Cover Vertigo, il y a deux ans. Celle-ci est à son image : créative et conceptuelle.
Depuis, il innove et transforme ses photos en ajoutant des signes abstraits, afin de donner une autre dimension aux images. Son but est de faire des clichés et de les modifier afin qu’ils restent mémorables. Au fil des années, il s’est davantage investi dans la photographie en s’adonnant à de nouveaux concepts tels que la digital photo painting.
En recherche de tranquillité, l’artiste en herbe aime passer ses journées à Mahébourg et se ressource souvent en allant au Baz’Art. «J’espère que d’ici l’an prochain, je pourrai lancer mon propre portfolio. Je souhaite faire découvrir ma passion à d’autres personnes», confie David. Il travaille aussi avec une équipe de jeunes artistes, dont Julie Soucient, Sarah Jane Vingta, Joanna Uppiah et Oliver Moutou.
En sus de sa passion pour la photographie et la peinture, David attache aussi de l’importance à l’art culinaire. Après avoir étudié pendant un an à l’école hôtelière, il a passé ces trois dernières années à travailler dans les cuisines des hôtels de l’île aussi bien que dans des restaurants. «Après avoir terminé ma scolarité, il me fallait un métier. Je me suis alors lancé dans la cuisine, car mes proches avaient un restaurant familial», fait-il comprendre.
Tout ce qui touche à l’art intéresse notre jeune photographe. La relève est donc assurée grâce à des jeunes comme Laurent David et les artistes avec qui il travaille.
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