L’art de l’«onglerie» selon Jessica Bhoyroo

Elle se dit autodidacte et fière de l’être. Essayer encore et encore pour apprendre et développer ses techniques, laisser vagabonder son imagination pour laisser libre cours à sa créativité… Voilà à quoi carbure Jessica Bhoyroo. À 25 ans, la jeune femme est une technicienne en onglerie, qui n’a pas sa langue dans sa poche. Alors qu’elle sera bientôt la représentante officielle d’une marque française de vernis à Maurice, elle assume avec fierté avoir tout appris seule. «Je ne vois pas l’intérêt d’aller suivre de grandes formations. C’est souvent beaucoup de sous et beaucoup de temps pour pas grand-chose. Alors que si vous avez déjà les techniques de base, vous n’avez qu’à aller voir les tutoriels sur Internet pour apprendre et développer vos connaissances.»

Si la jeune maman compte bientôt ouvrir son salon, elle travaille pour le moment à domicile. Celles qui font appel à ses services le font souvent pour une occasion spéciale. Lorsqu’elle ne reçoit pas ses clientes chez elle, c’est elle qui se déplace. Et pour l’instant, affirme-t-elle, ça marche plutôt pas mal. Il faut dire que Jessica a un style bien à elle. Sa manucure, elle l’aime tendance, pétillante et limite flashy et extravagante. «J’aime tout ce qui est paillettes et qui sort de l’ordinaire.» 

En tout cas, dit-elle, rien de classique. De plus, Jessica met un point d’honneur à pratiquer des petits prix. «Moi-même je n’irai jamais payer des sommes astronomiques pour me faire les ongles. C’est pourquoi je mets un point d’honneur à proposer des prix abordables afin que tout le monde puisse se faire plaisir.»

Aujourd’hui, avec cette collaboration, Jessica Bhoyroo espère donner un nouvel élan à sa carrière de technicienne en onglerie. Bientôt, elle ouvrira son salon où elle proposera ses services et où elle exposera les produits – disponibles aux États-Unis, au Canada, en Espagne et en Belgique – dont elle sera, souligne-t-elle, la distributrice officielle. Un projet sur lequel elle travaille depuis plusieurs mois et qu’elle a hâte de réaliser. 

En attendant, elle continue son petit bonhomme de chemin.