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Le clin d’œil de Djibril Cissé aux Mauriciens

Décontracté et fashion. C’est au LUX* Grand Gaube que Djibril Cissé nous a reçus à quelques heures d’un show qu’il donne ce dimanche 21 juillet, sur l’île des Deux-Cocos (les billets sont sur marideal.mu), sur une initiative d’All Access Event. Il fera montre de son talent de DJ. Au menu de la conversation : Maurice, la mode, la musique et  Liverpool, entre autres.

Ce que je pense de Maurice : «L’île a un cadre assez exceptionnel, des gens très accueillants et gentils. Mon séjour se passe pour le mieux. J’ai hâte de me produire parce que je suis un passionné de musique et j’aime ce que je fais. Judikaël Mistrin, l’organisateur, nous a préparé de beaux événements. J’ai vraiment hâte de faire la fête avec les Mauriciens.»

 

La place de la mode et la musique dans ma vie : «Ma passion pour la mode et la musique a toujours été présente. Quand on est footballeur, on doit faire un peu attention à ce qu’on fait. Ce n’est pas trop dans les mœurs d’être multicartes. Mais j’ai toujours été dans ce mood-là. J’ai fait des films, des émissions et cela a beaucoup fait jaser dans le monde du foot. Mais tant que je faisais le taf sur le terrain, personne ne trouvait rien à redire.»

 

Mon passage à Liverpool : «C’est une fierté de jouer dans ce club mythique qu’est Liverpool. J’ai vu qu’il y avait, ici, beaucoup de supporters de cette équipe. C’est une fierté d’être dans l’histoire de ce club. J’ai eu aussi beaucoup de bons moments et de joie à jouer à l’OM qui est mon club de cœur. Jouer en Grèce au Panathinaikos, c’est aussi une histoire d’amour très spéciale. J’ai eu de bons moments dans tous les clubs. Mais c’est clair que Liverpool reste dans la tête des gens parce que c’est un club mythique.»

 

Ce que cela m’a fait de voir LFC remporter à nouveau la Ligue des champions : «J’ai été content et fier de ce que le club a accompli. J’ai aussi été content pour les gars parce que j’en connais beaucoup. Revenir cette année, faire deux finales d’affilée, et même trois parce qu’il y a eu la coupe de l’UEFA avant, avoir ce sursaut d’orgueil et aller la gagner, c’est une preuve de maturité. Comme quoi sur un an, on travaille et on progresse. Liverpool, c’est une équipe avec beaucoup de cœur et de battants. Quand on a gagné en 2005, on n’avait pas forcément la plus grosse équipe de la Ligue des champions. En début de compétition, il n’y a pas beaucoup de gens qui auraient misé sur nous. Il y avait Carragher qui était là, Steven Gerrard, et on était tous là derrière eux parce qu’ils étaient vraiment les garçons de Liverpool et ils nous inculquaient un peu cette envie et cet amour du maillot et de la ville. Et ça nous a portés et encouragés.»

 

Est-ce que j’aurais pu évoluer sous les ordres du coach allemand Jürgen Klopp à LFC ? «Après Auxerre, peut-être ! J’étais quand même assez efficace, je mettais pas mal de buts. Je pense que j’étais le genre de joueur qui aurait pu lui plaire.»

 

Une académie de LFC à Maurice : «C’est une bonne chose. Maurice est une île rouge, que ce soit Manchester United ou Liverpool. Cette initiative est très bonne. Ça permettra aussi à Liverpool, pourquoi pas, de dénicher de futurs talents et de les emmener en Angleterre pour être les future stars de Liverpool. Je suis content pour les Mauriciens parce que j’ai vu l’engouement qu’il y a ici pour ce club et je pense qu’ils seront très fiers de mettre leurs enfants dans l’académie.

Les Jeux des îles de l’océan indien : «J’ai parlé à Sinama Pongolle avant de venir et c’est là que j’ai compris qu’il y avait les jeux.»

 

Mon club formateur, AJ Auxerre : «Auxerre, ce n’est pas un club de Ligue 2. C’est un club historique, mythique, de Ligue 1, de D1 à l’époque, avec un coach, Guy Roux, et des joueurs comme Cantona, Laurent Blanc… Des générations de joueurs de haut niveau. De voir mon club à ce niveau, ça fait mal au cœur. J’ai aussi dit que le club pouvait compter sur mon aide s’il en avait besoin et j’aimerais voir AJ Auxerre au premier plan.»

 

Bientôt un match de gala à Maurice ? «Bien sûr. Pourquoi pas ? C’est tout à fait envisageable. Je ne suis pas fermé. Au contraire. Faire un match de charité pour une association locale, ce serait avec plaisir.»

 

Quelques mots pour mes fans mauriciens : «C’est incroyable de savoir que je suis connu ici. Comme quoi, le sport, le foot, ont une portée mondiale. Malgré des kilomètres, les gens suivent, ils sont fans. C’est assez étonnant. Il n’y a que le foot aujourd’hui qui puisse générer autant d’amour et de passion. Je suis content de faire plaisir aux fans mauriciens. L’idée d’un match, c’est peut-être un bon truc.»