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27 juillet 2014 16:55
D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours eu une grande fascination pour les États-Unis. Et, depuis toujours, elle s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à cette superpuissance mondiale ; à sa culture, sa modernité, son train de vie, son éducation. Il ne fallait pas plus pour que Shanen Ganapathee, 20 ans, transforme sa curiosité en un rêve qui la motive depuis très jeune. «Je ne cessais de faire des recherches, de lire ou encore de visionner des vidéos sur la vie à l’américaine. Et, très vite, je me suis intéressée au système éducatif de ce pays. Là-bas, l’éducation est libérale et une personne peut étudier jusqu’à huit matières», déclare l’ex-étudiante de la Belle Rose SSS et du Queen Elizabeth College.
Pour cette assoiffée de connaissance, il était donc impératif de faire des États-Unis sa destination principale pour poursuivre ses études supérieures, une fois son HSC en poche. «Je me suis toujours décrite comme une éponge qui s’imprègne de tout. J’aime bien apprendre, découvrir et expérimenter. Il fallait donc obligatoirement que je me rende aux USA pour pouvoir suivre des filières qui m’intéressent. Là-bas, je peux ainsi faire à la fois les Sciences et l’art, tout en apprenant le japonais et l’informatique. Tout cela contribue à faire de moi une personne complète», confie Shanen, une habitante d’Ollier, à Rose-Hill.
Si, aujourd’hui, elle se retrouve à vivre son rêve, c’est qu’elle a tenu, dit-elle, à tout faire pour le réaliser : «Je suis actuellement la seule Mauricienne a avoir décroché, à ce jour, la Mastercard Foundation Scholarship de la Duke University.» Et, pour pouvoir être sélectionnée, la jeune étudiante n’a cessé, dit-elle, de mettre en avant son envie d’apprendre : «J’avais fait mon interview via Skype et quand j’ai appris que j’étais boursière, c’était pour moi comme un grand accomplissement.»
Maintenant installée à Durham, à 1 heure 30 de New York, Shanen, qui fait la fierté de ses proches – sa mère Saroja qui travaille dans une pâtisserie, son père Vythilingum qui est policier, son frère Niven qui travaille dans l’informatique et sa grand-mère «mama» –, vient de terminer sa première année et est venue, le temps de quelques semaines de vacances, retrouver sa famille : «La vie là-bas est vraiment riche, avec une ouverture sur plusieurs cultures et énormément de possibilités.»
Elle ne rate pas non plus une occasion de se faire l’ambassadrice de sa petite île : «Je me fais toujours un plaisir de raconter d’où je viens et surtout de parler de mon pays.» Bientôt, elle remettra le cap sur son Amérique rêvée, tout en entamant sa deuxième année qui, sans aucune surprise, sera riche, dit-elle, en découvertes.
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