Les racines mauriciennes d’une Miss Suisse romande

8 février 2015 15:57

Une attitude positive, un brin de folie, beaucoup de fraîcheur et un concentré de bonne humeur. Telle est Julie Aubry qui, à seulement 24 ans, a plus d’une corde à son arc. À peine couronnée Miss Suisse romande 2015, le 29 novembre dernier, la jeune femme d’origine mauricienne s’attaque déjà à d’autres projets, notamment à la sortie d’un clip dans quelques jours.

Mais qui est-elle donc ? «J’habite à Sion dans le canton du Valais en Suisse. Je termine actuellement mon Bachelor pour devenir éducatrice sociale. En parallèle, je travaille chez Nespresso comme conseillère. Mes deux frères et moi avons grandi en France, dans le Jura, où ma maman, d’origine mauricienne, est venue s’installer lorsqu’elle a rencontré mon père. Ayant deux parents très sportifs, j’ai très vite été amenée à pratiquer différents sports, notamment la gymnastique, l’athlétisme et le basket-ball. Je fais encore du basket, mais avec mon emploi du temps chargé, j’ai laissé de côté les compétitions. J’aime aussi la musique, le chant et la danse», confie Julie.

Les présentations faites, la Miss ne peut s’empêcher d’évoquer ses racines mauriciennes qui sont, dit-elle, une grande richesse : «J’ai eu souvent l’occasion de visiter l’île et c’est à chaque fois un retour aux sources.

Le soleil, la mer, les plages, la convivialité mauricienne… rien de mieux pour se ressourcer ! Certains traits de mon caractère me viennent de ma mère, notamment sa douceur et sa joie de vivre mauricienne.» Cette dernière, originaire de Quatre-Bornes, a quitté l'île à l'âge de 20 ans. Et elle tenait à ce que sa fille reste en contact avec ses origines. «Petite, je partais à Maurice tous les ans, jusqu’à l'âge de 5 ans. J'y ai d'ailleurs soufflé ma première bougie. Avec ma famille, nous y retournons désormais tous les deux ou trois ans afin de profiter des vacances et de voir la famille. Ma dernière visite date de 2011, car avec les études, je suis très occupée. Mais cette année, c’est sûr, je compte bien revenir !»

En attendant, elle a beaucoup à faire. Tout a commencé avec cette participation au concours de beauté qui a changé sa vie : «Je me suis inscrite au concours suite à un shooting qui m’a été offert par mon copain. C’est le photographe qui m’a proposé de me lancer dans l’aventure et j’ai eu la chance d’être sélectionnée, début 2014, parmi plus de 400 candidats dans la Suisse romande. Nous étions 20 finalistes filles et 20 finalistes garçons. C’est le 29 novembre 2014, lors de l’élection qui s’est déroulée à Genève, que j’ai décroché le titre de Miss Suisse romande 2015.»

Depuis, Julie est motivée et veut vivre à fond son année de règne : «J’aimerais profiter de cette année de sacre pour monter le maximum de projets dans divers domaines artistiques. J’ai été, depuis ma plus tendre enfance, bercée par les rythmes de la musique mauricienne grâce à ma maman. J’ai développé une passion pour la danse qui m’a amenée à pratiquer le popping, une danse funk style née dans les années 80. D’ailleurs, d’ici quelques jours, mon premier clip vidéo sortira. À travers ce projet, à but non lucratif, en collaboration avec Silvio Cruzito Tetrix – quintuple champion suisse de danse hip-hop – et un ami Gaby Bocca, nous souhaitons promouvoir deux associations qui nous tiennent à cœur : la fondation l’EssentiElles et la Fédération suisse des aveugles et malvoyants.»

Elle invite donc le public à soutenir ces initiatives  en likant la page Facebook Julie & Sylvio Production Gaby Bocca. «Vous pourrez y découvrir régulièrement des images inédites concernant l’avancement des projets.» Elle n’est décidément pas près de s’arrêter de courir… pour la bonne cause !