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Les saveurs gagnantes de Sheriaz Ramputh

11 avril 2017

Dans sa tête, les souvenirs sont toujours aussi vifs. Il revoit encore son départ pour Monaco, son stress le premier jour de compétition, l’adrénaline qui l’a submergé pendant les épreuves et l’émotion qui s’est emparée de lui au moment de l’annonce des vainqueurs. Il y a deux semaines, Sheriaz Ramputh, 23 ans, montait sur la troisième marche du podium du 37e Concours culinaire du Grand Cordon d’Or de la Cuisine française. L’événement a eu lieu au Lycée technique et hôtelier de Monaco. Un moment fort en émotion, qui illumine sa jeune carrière de cuisinier, son plus grand rêve depuis l’enfance. «C’était une expérience incroyable. Participer à un tel concours, surtout dans un pays étranger où l’on n’a pas ses repères, est stressant. Mais il a fallu très vite surmonter ce stress pour se donner à fond dans le concours», raconte le jeune homme qui en garde de merveilleux souvenirs. 

 

Comme tout compétiteur qui se respecte, Sheriaz Ramputh, qui a reçu l’amour de la cuisine de sa maman, s’est donné dès le premier jour toutes les chances de réussir. «Il a fallu passer des épreuves à Maurice pour être sélectionné.» Entouré de ses mentors, le Chef Nizam Peeroo, la Chef Davina Mercedes et le Chef Pâtissier Denis Toucheron, de ses amis et de sa famille, le jeune commis du Labourdonnais Waterfront Hotel, qui étudie également à l’école hôtelière, a élaboré deux recettes qu’il a présentées à Monaco. «La première était une truite soufflée avec une mousseline de poisson. Puis, j’ai présenté une tarte sablée au chocolat.»

 

C’est justement cette fameuse tarte qui lui a valu la troisième place de ce prestigieux concours culinaire qui a vu s’affronter, cette année, sept jeunes aspirants chefs. Cerise sur le gâteau, son dessert a aussi été désigné Meilleure tarte du concours. Un honneur pour Sheriaz qui a misé, pour ce dessert, sur une association chocolat-caramel. «En cuisine, j’ai toujours adoré la créativité et l’innovation. J’aime essayer de nouvelles associations de saveurs. La cuisine est un monde qui bouge. On ne cesse jamais d’apprendre», confie le jeune homme. 

 

Fier d’être revenu au pays avec une distinction, Sheriaz Ramputh espère bien continuer, à travers ses créations culinaires, à mettre des étoiles dans les yeux des autres.

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