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Les saveurs orientales de Parveen

21 juin 2016

Baisser les bras n’a jamais été une option pour Parveen Bheenick. Cela, même dans les jours les plus difficiles. Lorsque son époux, un ex-employé de la British American Insurance, perd son emploi l’an dernier au moment où éclate l’affaire BAI, sa famille fait face à une épreuve qu’elle ne pensait pas connaître un jour. Pour soulager les siens et arrondir les fins de mois, cette femme au foyer de 41 ans se trouve dans l’obligation de trouver un emploi. Elle qui n’a jamais travaillé auparavant décide alors de se tourner vers l’une de ses plus grandes passions : la cuisine.

 

Dans la famille, le savoir-faire de Parveen ne fait aucun doute. Soutenue par les siens, elle crée Parveen Fries & Briani Parlour qui propose, sur commande, des amuse-gueules orientaux et la préparation du brianide manière traditionnelle. «Cela fait deux mois que je me suis mise à mon compte. Je n’avais jamais ressenti le besoin de travailler avant, mais lorsque mon époux a perdu son travail, il fallait trouver quelque chose. La cuisine a été un choix évident pour moi»,dit-elle.

 

À travers Parveen Fries & Briani Parlour, cette maman de trois enfants propose plusieurs snacks, comme les samoussas, les tikkahs, les catless, les rouleaux de printemps, les half moons, les boulettes de fromage ou de poulet, les mini pizzas et les brochettes sur commande, mais aussi des plats comme le briani, le kalia ou encore le riz tandoori : «J’ai commencé en réalisant des catlessen forme de burger. Je voulais proposer quelque chose aux mamans qui, chaque matin, doivent trouver de quoi donner aux enfants pour le déjeuner. Au fur et à mesure, j’ai élargi la gamme de produits que je proposais.»

 

Petit à petit, Parveen commence à se faire un nom dans sa région et sur le réseau social Facebook. En cette période de ramadan, dit-elle, les commandes s’accumulent, pour son plus grand plaisir. Sa marque de fabrique, ajoute-t-elle, c’est le fait maison et la fraîcheur de ses aliments, qui font toute la différence. Aujourd’hui, Parveen rêve d’agrandir sa petite affaire, mais pas que. Elle qui a fait du social pendant plusieurs années pense déjà aux autres femmes au foyer.

 

Son ambition, c’est de créer son entreprise et de créer de l’emploi pour celles qui n’ont pas de travail et de revenus.

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