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25 décembre 2016 13:57
Ils ont toutes les raisons du monde d’être fatigués mais ils gardent le sourire. Même si ces dernières semaines ont été pénibles pour eux. Hier soir, ils ont eu fort à faire pour faire naître des étoiles dans les yeux et des sourires sur les visages des enfants du monde entier. On les appelle les collaborateurs du père Noël et dans tous les pays, ils ont été missionnés pour être les représentants de Santa Claus himself. Quelques-uns de ses représentants mauriciens, Renzo, Tony et Guyanno, en savent quelque chose.
En dignes ambassadeurs du gros bonhomme en rouge, ils ont tout fait pour être à sa hauteur. «Voilà trois ans que je relève le défi», confie Renzo. Durant la semaine écoulée, il a déposé sa hotte du côté de La Croisette. «J’aime me retrouver dans ce rôle et être ce relais entre les enfants mauriciens et le père Noël.» Entre sa barbe, ses bottes, ses gants et ses lunettes, Renzo se donne chaque année à fond. «Ce n’est que du plaisir. Et je n’ai vraiment pas le temps de ressentir la fatigue car en se retrouvant avec les enfants, on ne peut qu’être touché par leur innocence et leur façon de voir les choses.»
Cette semaine, le jeune homme a vu défiler plein de visages. Mais chacun avait une histoire différente.«Noël rassemble tous les Mauriciens, de toutes les couches sociales et de toutes les communautés. Être en contact avec ces enfants et pouvoir échanger avec eux, cela m’a donné l’occasion de voir qu’ils pensent tous pareil, peu importe le milieu dans lequel ils grandissent.»
Pour le père… Renzo, tous les adultes devraient se laisser gagner par la magie : «Il y a quelque chose de spécial dans cette fête.» Des histoires et anecdotes, il en a plein. Comme cette fillette qu’il a vu s’avancer vers lui en fauteil roulant : «Je l’ai vu venir vers moi alors que ses proches la poussaient. Ce qui m’a le plus frappé, c’est quand son visage s’est éclairé lorsqu’elle m’a vu. C’est pour tous ces petits plaisirs que j’aime, année après année, répondre présent à l’appel du père Noël.»
Puis, il y a cette autre fois, quand il a été touché par deux sœurs : «La plus grande s’est approchée de moi et m’a déballé une liste de cadeaux. Juste après, sa sœur m’a approché et elle m’a seulement demandé de résoudre un problème familial.» Dans ces moments-là, Renzo doit souvent trouver les bons mots : «Il faut juste pouvoir les rassurer. Et souvent, c’est en conversant que j’arrive à les faire sourire.»
D’un père Noël local à un autre, on rencontre Guyanno. Voilà 10 ans qu’il travaille avec le super boss basé au pôle Nord. «Je ne me lasse jamais. Assumer cette fonction, c’est pour moi un privilège. Car au final, il s’agit de rendre heureux des enfants, de les faire sourire. Et quand on les voit avec le visage illuminé, c’est une belle satisfaction», confie le jeune homme. «Forcément, il y a des enfants qui ont peur et, dans ce cas-là, il ne faut pas les forcer. Mais dans la plupart des cas, nous qui travaillons avec le père Noël, nous baignons en cette période dans un océan d’amour.»
D’une région à l’autre… Si vous êtes passé par Cascavelle, vous êtes sans doute tombé sur le père… Tony. Voilà quatre ans qu’il travaille avec des elfes et autres lutins le temps de la fête de Noël. Pour lui, chaque conversation, chaque lettre que lit un enfant, résonne à ses oreilles comme une douce mélodie. «C’est la seule période de l’année où on a envie d’oublier tous ses soucis», confie-t-il.
À l’heure où les enfants d’ici et d’ailleurs se sont réveillés en découvrant des cadeaux, le père Noël qu’il est ne peut pas ne pas penser aux moins chanceux :«Aujourd’hui, on pense à vous. Vous êtes dans nos cœurs…» Il leur donne rendez-ous l’année prochaine en espérant que, d’ici là, leur situation se sera améliorée. Grâce à beaucoup de magie.
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