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Sameer Golam : Pour l’amour des animaux

7 septembre 2018

Madhu Bholah-Appassamy, Sameer Golam et Youshreen Golam se dévouent corps et âme au bien-être de nos amis à quatre pattes.

Sa passion pour les animaux est sans limite. Au point où, bien qu’ayant une vie professionnelle bien remplie, Sameer Golam leur consacre la majeure partie de sa vie. Président de l’organisation à but non lucratif SCAR (Second Chance Animal Rescue), qu’il a fondée en 2013, il vient en aide aux animaux abandonnés, blessés, malades ou maltraités et les aide à trouver une famille.

 

Fort de l’excellent travail accompli jusqu’à présent afin de soulager nos amis les bêtes, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et a encore plusieurs objectifs à atteindre pour leur offrir un avenir meilleur. Et il est sur la bonne voie car récemment, Sameer Golam a remporté le premier prix d’un concours organisé par Bank One, dont le but est d’aider les jeunes à réaliser leurs projets afin de changer notre île pour le meilleur. Le sien : ouvrir un centre de refuge pour chats et chiens abandonnés. Il attend seulement d’obtenir un terrain pour concrétiser son projet.

 

Mais d’ores et déjà, Sameer Golam a pu changer la vie de plusieurs boules de poil suite à la mise sur pied de SCAR, en 2013. «Je récoltais des fonds principalement du public. Je me débrouillais comme je le pouvais. Les réseaux sociaux m’ont été d’une grande aide.» C’est aussi de cette manière qu’il a fait la connaissance de Madhu Bholah Appasamy, aujourd’hui membre très actif de l’organisation. Cette dernière, que nous rencontrons entre deux interventions de l’ONG à Pointe-aux-Sables, confie : «Je suivais les interventions de Sameer sur les réseaux sociaux lorsque j’étais à l’étranger. Quand je suis rentrée à Maurice, je me suis rendu compte que le problème des chiens errants s’était aggravé. J’ai rencontré Sameer et nous avons discuté et échangé nos idées. Nous avons décidé de procéder à l’enregistrement de l’organisation en novembre 2015 et cela nous a vraiment facilité les choses dans nos démarches.»

 

Cas prioritaires

 

Bien que passionné et motivé par ce qu’il fait, Sameer Golam précise que trouver du temps pour s’occuper de toutes les requêtes s’avère une tâche ardue. «Il y a beaucoup de travail derrière. Nous sommes entre huit et dix personnes sur le terrain. Vu que nous avons tous déjà un emploi, nous devons nous arranger pour pouvoir traiter tous les cas. Et nous ne pouvons pas sillonner toute l’île 24h/24, donc nous procédons région par région ou bien nous nous arrangeons pour prendre en charge les cas prioritaires.»

 

Des cas mémorables, les membres de SCAR en comptent plusieurs. «Certains des animaux dont nous nous sommes occupés ont été adoptés par des étrangers et d’autres bêtes handicapées, ayant déjà été condamnées par les vétérinaires, ont retrouvé l’usage de leurs jambes après que nous ayons pris soin d’elles. Il y a aussi des cas qui nous ont marqués plus que d’autres, comme celui de ce chien blessé que nous avons secouru à Salazie. Lorsque nous l’avons soigné, nous nous sommes rendu compte qu’il avait été blessé par balle. Certaines personnes peuvent être vraiment cruelles. Nous n’avons rien pu faire pour le sauver», se désole Sameer Golam.

 

Des projets pour l’avenir, il en a plusieurs. «Nous comptons nous battre pour que le gouvernement mette sur pied une police pour les animaux. Il existe plusieurs cas de maltraitance mais les voisins ont souvent peur de les dénoncer. De cette manière, les appels resteront anonymes et le public pourra en parler plus facilement. Nous souhaitons aussi que la loi soit amendée afin que la stérilisation des chiens soit obligatoire. Ainsi, le nombre de chiens errants diminuera.» Son ONG organisera d’ailleurs une journée de stérilisation gratuite ce mois-ci. Plus de renseignements seront disponibles sur sa page Facebook – Second Chance Animal Rescue – dans les semaines à venir.

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