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20 novembre 2016 02:12
Et une expérience de plus pour elle. Depuis qu’elle a entendu l’appel du catwalk en 2010, qui l’a poussée à participer au concours Elite Model Look, celle qui a été sacrée Coup de cœur du jury poursuit son chemin sur la planète mode… à Paris. Entre les défilés, notamment pour le styliste Perry Ah Why, et d’autres opportunités, voilà que Shawna Blackburn s’embarque pour une nouvelle aventure sous les couleurs de la célèbre marque Chanel.
«Si je devais décrire cette expérience en un mot, je dirais magique. C’est le rêve de tout mannequin de travailler pour Chanel et je suis consciente de ma chance. Très peu de jeunes filles à Maurice ont eu l’opportunité de travailler comme moi avec de grandes marques comme Chanel, Balmain et H&M.» Le tournage de la publicité s’est déroulé en une semaine à Paris, un jour pour chaque scène.«J’ai tourné celle avec Lily Rose, la fille de Johnny Depp et de Vanessa Paradis, dans les studios cinématographiques, juste à côté de ceux de Luc Besson. Il a fallu une journée pour faire notre scène, on était 12 ou 13 filles, des étrangères pour la plupart, présentes dès 7 heures.»
Shawna, qui vit un rêve éveillé, est encore sur son petit nuage. «Le tournage a duré de 11 à 20 heures. Lily Rose n’est restée qu’une heure ou deux pour tourner sa scène où elle marche à côté de nous. Nous lui avons brièvement parlé pendant le tournage pour partager notre souffrance en talons.»
Shawna n’a pas hésité une seconde devant une telle proposition. «Cela fait moins d’un an que je fais du mannequinat en Europe. J’en ai fait pendant longtemps à Maurice mais là-bas, c’est différent. J’ai été repéré par mon agent lors de mon échange universitaire à Montréal en novembre 2015, alors que je faisais du shopping. J’ai par la suite intégré ma première agence, Folio, à Montréal», raconte-t-elle.«Quand je suis revenue à Paris, en janvier, tout est allé plus vite. J’ai intégré une agence (Oui Management), puis j’ai enchaîné sur Milan (Monster) et Londres (Premier). Bientôt, si tout se passe bien, je serai présente dans une autre grande capitale de la mode.»
Elle reconnaît sa chance de faire partie de ce projet : «J’ai eu le contrat avec Chanel par le biais de mon agence à Paris. Ma bookeuse m’a appelée en mars pour me féliciter car j’avais eu la pub Chanel.» Il n’y a pas eu de casting, «seulement une présélection de filles par la marque. Puis, il y a eu ce qu’on appelle un ‘‘fitting’’, c’est-à-dire que les filles sélectionnées viennent essayer les vêtements prévus. Malheureusement, quatre filles n’ont pas passé la sélection car elles ne rentraient pas dans la jupe, c’est là qu’on réalise que le mannequinat peut être dur parfois».
C’est avec une grande fierté qu’elle a visionné le produit fini : «J’étais heureuse et fière de moi. Ce n’est pas seulement le fait d’avoir travaillé avec Chanel, qui est une marque que j’affectionne particulièrement, c’est aussi le résultat d’un dur travail comme chaque job que je fais. C’est pour cela que je suis aussi fière, je représente mon pays et je vis mon rêve de petite fille.»
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