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Stéphane Cyril : Cœur de tatoueur

16 décembre 2015

L’artiste dévoile ses créations sur sa page Facebook : Steph Tattoo Mauritius.

Il s’est investi d’une mission : mettre des couleurs dans la vie des gens. Car, pour lui, l’art et le graphisme priment. Tatoueur de profession, Stéphane Cyril, 32 ans, est de ceux qui ont trouvé leur voie alors qu’ils étaient tout jeunes. «J’avais 13 ans quand tout a commencé. J’ai vu mon cousin à l’œuvre avec ses aiguilles et j’ai tout de suite été captivé par ce qu’il faisait. Les possibilités que lui offraient ses aiguilles me fascinaient et, depuis, j’évolue dans l’univers des tatouages»,raconte le jeune homme.

 

En sus de plusieurs petits boulots, il œuvre dans un salon, SJ Coiffure, à Flic-en-Flac. «Au fil des années, j’ai approfondi mes connaissances et  développé mes techniques, que ce soit dans l’art du tatouage ou dans le dessin»,explique le tatoueur qui se définit comme un autodidacte. Il précise que son inspiration lui vient d’un de ses amis : «J’ai eu la chance de pouvoir compter sur un de mes potes, qui a un salon à Grand-Baie : Patrick Tattoo. C’est un professionnel qui a toujours été là pour moi et il a toujours été de bon conseil.»

 

Aujourd’hui, le tatoueur évolue dans son petit monde où l’hygiène et des équipements de pointe ont une place de choix. Entre maîtrise de ses outils, esprit créatif et grande concentration, il propose divers modèles de dessin : représentations tribales, dessins maoris, orientaux, graphisme en tous genres et autres créations allant de l’ange aux diverses représentations d’animaux, entre autres, en couleur ou en blanc et noir.

 

«Je reste très à l’écoute des personnes qui se tournent vers moi. Souvent, les gens veulent un tatouage pour marquer un événement dans leur vie, pour suivre la mode, pour témoigner de l’amour ou de l’affection à un amoureux ou à une personne importante dans leur vie»,confie le jeune homme. Sa clientèle se compose de personnes de tous âges (majeures, il va de soi), hommes et femmes, qu’il s’agisse de Mauriciens ou d’étrangers.

 

Pour lui, la douleur au moment du tatouage est dans la tête et, bien évidemment, il fait tout ce qu’il peut pour rendre ce petit moment de partage agréable. «Je peux dire que j’ai réussi ma mission quand la personne me dit qu’elle est satisfaite»,conclut un Stéphane passionné qui, pour rien au monde, ne changera son cœur de… tatoueur ! 

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