Stephanie Anthoo, make-up story

Elle trace les lignes du bonheur. Colorie au pinceau les moments de joie. Ranime les sourires que certaines pensaient éteints. D’un trait d’eye-liner, elle ouvre les regards. D’un soupçon de fond de teint, elle gomme les imperfections. Des touches de couleur pour illuminer, sublimer et éblouir. Dans sa tête, Stephanie Anthoo s’imagine sa palette de couleurs et, avec des pinceaux imaginaires, applique correcteurs, blush, fards et rouge à lèvres avant même de se lancer. C’est naturel ! Instinctif, même. Parce que la jeune femme n’a jamais suivi de formation. Elle n’a pas pris de cours, n’a pas de certificat en art du make-up. Néanmoins, elle maquille avec son cœur. Et c’est bien ça le plus important.

D’ailleurs, son carnet de rendez-vous le prouve : les rencontres make-up s’enchaînent. Stephanie est sollicitée pour les occasions spéciales et les sorties festives. C’est l’ère de la beauté avec imperfections camouflées. Peau lisse et contouring. La maquilleuse gère son dossier à la perfection. Elle ne s’imaginait pas Make-up Artist il y a quelque temps. Car son histoire avec le maquillage a débuté il y a bien longtemps. Tout a commencé par son propre visage : «J’ai toujours adoré me maquiller, me mettre en valeur.» Puis, avec les réseaux sociaux, la chaîne YouTube, les vidéos de tutoriaux maquillage lui ont permis d’affiner sa technique et de découvrir de nouveaux coups de pinceaux.

De coups de mascara en traits de khôl, elle s’est lancée sur ses «cobayes» : «Mes sœurs, ma maman… Puis j’ai posté des photos sur Facebook. Et là, de nombreuses personnes ont adoré ! Je ne m’attendais pas à ça.» À ce  moment-là, son inbox explose. On la sollicite. Et elle n’hésite pas longtemps avant de mettre en place sa petite entreprise. Le retour dans le monde ne s’est pas fait pas sans difficulté. Depuis la naissance de sa petite dernière, il y a trois ans, elle avait arrêté de travailler. Un fine tuning s’imposait donc : «Il fallait trouver le temps de s’occuper des enfants, de la maison.»

C’est donc de chez elle, à Curepipe, qu’elle sublime. Elle se déplace dans des cas spécifiques. Vous pouvez en savoir plus en la contactant sur sa page Facebook ; il suffit de taper Lune Make Up. Stephanie sait ce qu’elle veut offrir : «Ça coûte, bien sûr. Je n’achète que des produits de qualité, car je connais l’importance de ne pas appliquer n’importe quoi sur son visage.»

Pouvoir partager sa passion et apporter des sourires de bonheur aux femmes qu’elle rencontre la comblent. C’est un peu comme ça qu’elle trace la ligne de son bonheur.