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Tanuja Vencatasamy : Ma coiffure au service des autres

29 septembre 2015

Tanuja Vencatasamy : Ma coiffure au service des autres

Lorsqu’elle ouvre son école de coiffure, il y a cinq ans de cela, Tanuja Vencatasamy une idée bien précise en tête. Celle d’avoir toujours une pensée spéciale pour les femmes qui doivent faire face à toutes sortes de difficultés avant leur première coupe. Surtout quand les moyens financiers sont limités. C’est que Tanuja n’a pas oublié son passé…

 

Sa carrière à elle a débuté il y a plus de 25 ans de cela. Venant d’une famille modeste et nombreuse, elle se retrouve dans l’obligation de quitter l’école plus tôt que prévu. «Ça m’a brisé lecoeur. Je voulais tellement continuer,mais mes parents n’avaient pas les moyens», confie-t-elle. C’est en rendant visite à sa cousine qui est coiffeuse, que Tanuja Vencatasamy trouvera sa voie.

 

Au cours des années qui vont suivre, sa carrière sera basée essentiellement sur le maquillage et la coiffure des nouvelles mariées. Grâce à sa détermination et sa persévérance, elle deviendra une coiffeuse accomplie dont la quête de nouvelles connaissances sera presque insatiable : «J’ai suivi de nombreux cours, tout ce que je pouvais faire pour apprendre je l’ai fait. Je suis même allée en Italie». Après avoir acquis une belle expérience et une petite renommée dans le domaine et collectionné quelques prix et récompenses, Tanuja décide de donner une nouvelle dimension à son entreprise en ouvrant son école de coiffure qu’elle baptise Sept Étoiles.

 

Pour la gestion technique de son entreprise – salon et école – Tanuja peut compter sur les compétences et le dévouement de sa fille et de son fils. Et il ne se passe pas un jour sans qu’elle se rappelle son «engagement» et sa «promesse»du début : «Ma façon de venir en aide aux femmes qui veulent se lancer dans la coiffure, c’est de leur partager mes connaissances et expériences. Du coup, les cours que je propose à mon école de coiffure sont dispensés à des tarifs très abordables. Il arrive même que celles qui ne peuvent pas payer le fassent une fois qu’elles trouvent du travail.»

 

Engagement tenu, synonyme de sa réussite. Comme une petite revanche sur la vie. Au nom d’autres femmes qui veulent réussir.

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