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Par Yvonne Stephen
18 juillet 2015 20:15
«Rurriiirrrrrrr.» Les lionceaux vous disent «bonjour» avec un rugissement taquin qui ressemble plus à un ronronnement. Il est 8 heures et des poussières de bonheur en ce matin où le ciel se couvre de gros nuages gris, et la petite troupe se prépare à aller «à l’école» pour jouer, se mordiller et regarder les passants. Apprendre à prendre la pose pour se la jouer star est optionnel. À travers la grille qui les sépare du monde extérieur, là où ils ont passé une nuit bien au chaud, ils sentent l’odeur de leurs copains humains. La libération est proche. Une grosse «papatte» à travers un bout de grillage, puis un bout de museau, tout mignon, c’est le signal pour dire qu’ils sont plus que prêts pour faire leur show !
Avant que les visiteurs du Casela ne fassent leur entrée dans cet espace très nature, il existe tout un rituel du matin pour les bêtes. Réveil douceur au programme. Les vacances arrivent et vous serez certainement nombreux à visiter ce parc de loisirs qui se trouve dans l’ouest de l’île, surtout avec les promotions en cours (voir hors-texte). Vous découvrirez le décor, réalisé par les réalisateurs de la série Game of Thrones, la carte interactive de l’île, le cinéma en 4D, les girafes, les hippopotames, les rhinocéros, les chameaux… mais aussi les félins. Et c’est du côté de ces bêtes à poils, à dents et à griffes que nous vous emmenons.
Il faut prendre le véhicule à ciel ouvert, emprunter des routes qui secouent un peu (mais ça fait le charme des lieux) et se préparer à pénétrer dans un autre monde, loin des turpitudes du quotidien. Marcher quelques minutes pour enfin trouver l’enclos des lionceaux tout en lançant un regard aux adultes qui se prélassent et appréhendent une dure journée de siestes et de jeux. Les petits taquins – quatre lionceaux et un tigreau ! – attendent de retrouver leur ère de jeu, là où les visiteurs peuvent admirer leurs petites bouilles. Ils veulent qu’on leur ouvre la porte et le font savoir ! C’est Ben Bristow, General Manager de Casela, notre guide du jour, qui s’en charge.
Il connaît chaque animal par son nom et fait des papouilles à chacun d’entre eux, tout en précisant qu’il faut procéder avec précaution : «Ils ont des griffes et des crocs. Même en jouant, ils peuvent faire mal.» Mais avant de pouvoir les guider vers leur baz pour la journée, il faut s’accrocher ! Ces petits diablotins courent dans tous les sens. Ah liberté ! Ah découverte ! Difficile de mener ce petit monde à bon port, alors qu’il y en a un qui farfouille dans un coin, deux autres qui se font des mamours et un troisième qui a décidé de jouer avec des feuilles.
Mais les copains humains sont habitués à ces petits débordements et usent d’astuces pour les mener à l’endroit où ils prennent leur première collation de la journée au biberon. Pendant que les lionceaux et le tigre – qui «cohabitent bien même si le tigre est conscient de sa différence», explique Ben Bristow – terminent le petit déjeuner, direction le petit coin des nouveaux venus de Casela, les caracals, aussi connus comme les lynx rouges. Ces grands chats aux oreilles rigolotes sont des félins sauteurs. Alors pour qu’ils ne s’enfuient pas ou pour qu’ils ne soient pas volés, les grilles sont électrifiées.
Après une nuit passée dans leur enclos, ces félins attendent avec impatience de pouvoir se faire les griffes sur un grand tronc qui se trouve au centre de leur espace de vie. Et dès que la porte est ouverte, ces bêtes bondissent effectivement dans tous les sens, cherchent des petites caresses et retrouvent avec joie leur arbre mort. Mais il ne faut pas perdre plus de temps, deux magnifiques lions blancs attendent de pouvoir se rouler dans l’herbe après une nuit à pratiquer leur sport préféré : le dodo. Ici, pas de contact direct, c’est à travers une cage que la grille de leur enclos est ouverte. L’entrée de ces animaux somptueux dans leur jardin privatif est impressionnante : ils se roulent dans l’herbe, se font des câlins et s’étirent de plaisir.
Pour eux, l’heure du repas attendra : «Les lions mangent le soir. Ils font beaucoup de bruit !» Et ces sons de lions qui dégustent peuvent être dérangeants pour certaines personnes. Au menu du repas du soir : «Tous les criminels de l’île et les méchants enfants», confie, avec humour, Ben Bristow. Sinon, c’est de la viande, du poulet ou encore du poisson. Ce serait bon pour leur peau. À quelques mètres de là, un convoi bien spécial transporte des animaux très spéciaux : des lions de huit mois qui, après avoir passé la nuit avec leur maman, rejoignent leur cour de récré. C’est la tournée du van lekol. Le transfert se fait sans problème. Et les lions «adolescents» semblent apprécier cette fin de balade.
Ils pourront jouer tranquillement toute une journée et faire les stars devant les nombreux visiteurs. Comme les lionceaux qui font «rurriiirrrrrrr».
Pour les Mauriciens, l’accès à Casela est déjà à moitié prix ! Mais depuis quelque temps, les promotions qui se font chez Winner’s et Total sont sympathiques : il est possible d’obtenir un billet gratuit qui sera valide après l’achat d’un autre billet (un style de buy one get one free). De plus, grâce au family pack (à Rs 5 000 par an), les familles ont accès au parc de façon illimitée et ont droit à des réductions de -20 % sur certaines des attractions (qui ne sont pas incluses dans le prix du billet). Pour plus d’informations, faites un tour sur la page Facebook de Casela : http://on.fb.me/1fLzZRC.
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