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Compensation salariale et salaire minimum : Les syndicats montent au créneau

Ils étaient nombreux à descendre dans les rues de Rose-Hill hier pour dénoncer, notamment, les licenciements abusifs.

Un combat de longue haleine. Malgré les difficultés, les syndicalistes ne baissent pas les bras et continuent de se battre pour obtenir de meilleures conditions de travail et pour que les droits des travailleurs soient respectés. Il y a une semaine, ils montaient au front pour s’élever contre la compensation salariale de Rs 150 annoncée par le gouvernement. Et même si ce dernier en a finalement porté le montant à Rs 250 pour ceux qui touchent moins de Rs 10 000 par mois et les retraités, ils ne sautent pas de joie pour autant, car sur de nombreux autres sujets, le problème reste entier.

 

Hier, c’est dans les rues de Rose-Hill que plusieurs mouvements syndicaux se sont réunis pour réclamer le salaire minimal annoncé par l’Alliance Lepep dans son programme électoral et dénoncer les promesses non tenues du gouvernement. Pour Reeaz Chuttoo, secrétaire de la Confédération des travailleurs du secteur privé, plus de la moitié des salariés des entreprises, soit 200 000 personnes, vivent avec moins de Rs 10 000 par mois. «C’est pour ces pères et ces mères de famille que je me bats pour que le gouvernement introduise au plus vite un salaire minimal»,a-t-il affirmé. Bien que le ministre du Travail Soodesh Callichurn ait assuré, il y a quelques jours au Parlement, que le projet de loi pour le salaire minimal serait présenté pour être voté dès la rentrée parlementaire de mars 2016, les syndicalistes restent sceptiques.

 

Ces derniers s’élèvent aussi contre la privatisation, l’ingérence politique, la fraude et la corruption, mais surtout contre les licenciements économiques qui ont secoué de nombreuses familles au cours de l’année écoulée. Selon le syndicaliste Ivor Tan Yan, 10 000 personnes ont perdu leur emploi depuis que l’Alliance Lepep est au pouvoir. «10 000 personnes, ça veut dire 10 000 familles touchées par le licenciement en un an seulement. À ce jour, chaque Mauricien doit connaître au moins une personne qui a perdu son travail. Ça ne peut pas continuer», a-t-il déclaré. Les syndicats, remontés à bloc, n’ont pas l’intention de jeter les armes.