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Contestation d’une loi visant les LGBT+ | Plainte d’un militant : la prochaine audience fixée au 3 mars

La dernière Marche des Fiertés a été organisée par le Collectif Arc-En-Ciel en juin dernier.

«NON» à la haine, «OUI» à l’amour. C’est le message que ne cesse de faire passer Abdool Ridwan Firaas Ah Seek, un militant de 30 ans qui a déposé plainte en octobre pour inconstitutionnalité de l’article 250 du Code pénal, en présence du Collectif Arc-En-Ciel (CAEC). La deuxième audience, qui a eu lieu le mardi 18 février 2020, s’est soldée par un renvoi. Ainsi, la prochaine audience a été fixée au 3 mars.

 

«Il est d’usage, dans ce genre de procédure, qu’un renvoi soit décidé pour laisser le temps à la partie adverse de préparer sa stratégie légale», soulignent les responsables du CAEC. Et d’ajouter que cette action en justice, menée par la communauté LGBT et ses alliés, vise à rendre l’île Maurice plus respectueuse des droits fondamentaux de chaque citoyen.

 

Même si hélas environ 70 pays criminalisent encore l’homosexualité, un changement majeur dans la lutte pour l’égalité des droits de la communauté LGBT est en marche, poursuivent les responsables du CAEC. «De nombreux pays ont voté, ces dernières années, pour une dépénalisation de l’homosexualité. Depuis 2015, le Mozambique, Nauru (Archipel de Taïwan), les Seychelles, le Bélize, Trinidad et Tobago, le Liban et l’Inde ont changé leurs législations sur les questions d’orientation sexuelle. En 2019, c’est le Bhoutan, l’Angola et le Botswana qui ont fait le choix de dire “NON” à la haine et “OUI” à l’amour», font-ils valoir.

 

Par ailleurs, à noter que dans le cadre de la fête de la Saint-Valentin, le CAEC a posté sur les réseaux sociaux une vidéo intitulée «Anou koz l’amour». L’on peut voir plusieurs personnes témoignant de leur perception de l’amour, tout en exprimant leur soutien à la communauté LGBT+.