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Covid-19 : l’Europe à nouveau en alerte !

3 novembre 2021

«Depuis le 15 octobre, le pass sanitaire est nécessaire dans certains endroits comme les restaurants et, encore une fois, il y a des réfractaires et des gens qui contestent cette mesure», confie le Mauricien David Olivier.

«Le virus est toujours là...» C’est avec ces mots que le Mauricien David Olivier, installé en Belgique, nous parle de la situation découlant de la pandémie de Covid-19. Selon des données de l’AFP, qui a établi un bilan officiel, la pandémie qui stagnait en Europe depuis début août semble connaître un rebond épidémique, tant en nombre de cas que de décès, depuis début octobre. Et si au fil des dernières semaines, de nombreux secteurs dans des pays d’Europe ont redémarré leurs activités, les habitants étaient, eux, invités à maintenir la vigilance. Or, beaucoup ont fait fi des recommandations.

 

C’est d’ailleurs le constat que fait notre compatriote. «Certes, en Belgique, il y a un fort pourcentage de la population qui est vacciné mais un relâchement, notamment dans le train et le métro, a été noté. Avec un retour de la vie à la normale et la reprise des activités, les gens oublient les gestes barrières et c’est dommage. J’avoue qu’il m’arrive de ne pas comprendre la réaction de certains européens devant la situation sanitaire et qui déplorent le fait que les mesures de précautions les privent de leur liberté, par exemple. On leur demande juste de faire un minimum d’effort pour se protéger», souligne David Olivier, en évoquant l’actualité dans son pays d’adoption.

 

Selon des sources officielles sur l’évolution du virus en Europe, la situation sanitaire en Belgique ne s’arrange pas, et selon les prévisions basées sur les nouveaux chiffres, le phénomène ne devrait pas s’arranger dans les prochaines semaines avec l’ensemble des indicateurs nationaux qui sont dans le rouge. Les tendances varient fortement selon les provinces, surtout concernant les contaminations. «Depuis le 15 octobre, le pass sanitaire est nécessaire dans certains endroits comme les restaurants et encore une fois, il y a des réfractaires et des gens qui contestent cette mesure de sécurité pour prévenir la propagation du virus. De mon côté, je n’ai aucun problème avec ces mesures. Pour moi, cela fait partie des armes pour combattre le virus. Je porte le masque, par respect pour les autres, et je demande aussi aux autres d’avoir le même respect à mon égard. J’ai aussi fait mes deux doses de Pfizer car je pense qu’on doit tous faire notre part pour faire reculer la Covid et le vaccin est une façon pour la faire reculer», témoigne le jeune Mauricien qui suit de près l’évolution des choses.

 

Car dans d’autres régions aussi en Europe, le taux d’incidence de l’épidémie de Covid-19 repart à la hausse, faisant planer le spectre d’une cinquième vague. Beaucoup ont encore en mémoire les périodes difficiles sous l’emprise du coronavirus et n’ont pas envie de revivre ces moments de stress. «On a été confinés trois fois en Belgique. Un peu comme partout ailleurs, en Belgique, on a été pris de court par la Covid-19 qui nous a pris en otage, et cela depuis bientôt deux ans. On ne s’y attendait pas. Et si on se souvient bien, l’Europe a connu, après la Chine, un taux de contamination très rapide. À tel point que la Belgique était, à un moment, le pays le plus touché par le virus. Tous les jours, les cas augmentaient. J’ai des collègues qui devenaient parano par rapport à cette situation qui demandait un changement dans nos habitudes. Mais moi, comme je suis de nature très calme, je n’ai pas paniqué, j’ai simplement fait en sorte d’être attentif aux directives comme les gestes barrières, par exemple», souligne David Olivier qui espère que la situation ne s’aggravera pas.

 

Actuellement, plusieurs pays comme la Roumanie, la Grande-Bretagne, la Russie ou encore l’Allemagne se retrouvent à faire face à une inquiétante reprise de l’épidémie. En Russie où la situation demeure tendue à cause d’une vaccination jugée trop faible, les autorités ont annoncé que les personnes de plus de 60 ans seront confinées pour une durée de quatre mois à Moscou. En Grande-Bretagne, c’est un nouveau variant qui est au cœur des préoccupations et le gouvernement tente de le prévenir en accélérant les campagnes d’explications autour de l’importance d’une troisième dose de vaccination, nécessaire selon de nombreuses études.

 

Mais bien que les campagnes de vaccination se poursuivent, le virus, lui, est loin d’avoir dit son dernier mot.

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