Publicité
4 septembre 2017 15:17
Elle a besoin d’argent pour continuer à opérer. L’école complémentaire Joie de Vivre, qui se trouve à Chemin-Grenier, risque de cesser ses activités si elle ne trouve pas de l’aide financière dans les plus brefs délais. La raison de cette absence de financement : les nouveaux critères du Corporate Social Responsibility (CSR), qui stipulent que les entreprises ne peuvent désormais plus financer les ONG sans passer par le National CSR Committee.
«Depuis 2009, nous avons pu offrir le petit déjeuner et le déjeuner avec l’appui du CSR. Mais nous nous trouvons actuellement en crise financière et nous sommes dans l’incapacité de couvrir les coûts de fonctionnement, comprenant le déjeuner de nos 58 élèves et les salaires des animateurs», expliquent Mirella Chaton Boquet et Frances Townsend, les directrices de l’établissement.
Elles l’ont fondé en 1989, en collaboration avec sœur Maria Luisa.«Le but est de prendre soin des jeunes qui sont dans la rue pour leur donner une éducation de base, les occuper en les gardant loin de la délinquance et des dangers de la vie», explique Frances Townsend. L’école Joie de Vivre, qui fait partie de l’Adolescent Non-Formal Education Network (ANFEN), a accueilli plus de 1 500 jeunes, âgés de 8 à 18 ans, au cours des 28 dernières années. Ils ont notamment appris à mieux communiquer et ont bénéficié de cours d’alphabétisation, entre autres (lecture, écriture, mathématiques de base, cuisine, pâtisserie, couture, broderie, musique, peinture, artisanat, informatique et jardinage).
Pour ce qui est des activités, comme le sport et les excursions, l’école fait appel à des volontaires. Cette fois, c’est de soutien financier dont elle a besoin. «Joie de Vivre dépend entièrement de la générosité des sponsors pour survivre. Voilà pourquoi nous faisons un appel à l’aide pour pouvoir continuer notre mission.» C’est le cri du cœur deMirella Chaton Boquet.
Publicité