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17 octobre 2019 15:31
Autour d’eux, certains crient au scandale et à la stratégie politique pour détourner les jeunes et le maximum de personnes des urnes. D’autres se disent préoccupés pour les collégiens et les conditions dans lesquelles ils devront se livrer aux examens de fin d’année. Les principaux intéressés, eux, ont aussi une opinion sur le sujet. Si quelques-uns s’inquiètent, d’autres avancent que les élections ne changeront rien à ces examens.
Julie Lubois, collégienne au Lorette de Mahébourg, est attendue en salle d’examen le 7 novembre, jour du scrutin. Et cette étudiante en Higher School Certificate (HSC) compte bien réussir son papier de Computer Science avant d’accomplir son devoir civique pour la première fois. «Je n’étais pas surprise. Je savais que ça allait arriver tôt ou tard. Après mes examens, j’irai voter avec mes parents. J’ai hâte car j’ai conscience de l’importance du vote qui est un droit fondamental pour tout citoyen.» Pragatee Asiriah, qui fréquente le même collège, partage le même avis. «Je me concentre sur mes examens et rien d’autre. De toute façon, la politique ne m’intéresse pas.»
Ce qui est sûr, c’est que l’annonce de la tenue des élections a créé un remue-ménage dans l’organisation des législatives et des examens de fin d’année du School Certificate et du HSC. Si le 22 octobre, jour du Nomination Day, les épreuves d’Islamic Studies, de Computer Science, de Physics et autres sont au programme, le 7 novembre, ce sera autour de celles de géographie, de littérature et de business, entre autres. Le lendemain, jour du dépouillement des votes, des élèves seront attendus pour les épreuves de musique et de Design & Technology.
Rebecca Bonne, en Grade 11 au collège Lorette de Quatre-Bornes, composera les 7 et 8 novembre. Elle est d’avis que les élections auraient dû avoir lieu un autre jour. Ce qui l’inquiète, c’est que la circulation risque probablement d’être perturbée. «J’ai peur que ça cause des retards. Et puis, je me demande ce qu’il adviendra de notre sécurité si jamais il y a des incidents. Je pense que ça peut perturber les collégiens.»
Le bureau de la Commission électorale, le Mauritius Examinations Syndicate et le ministère de l’Éducation assurent avoir tout mis en œuvre pour que tout se passe dans les meilleures conditions. Ainsi, cette fois, ce sont les écoles primaires qui seront transformées en centres de vote. De plus, plusieurs dispositions ont été prises pour que les collégiens prennent part à leurs examens en toute sérénité. Par exemple, les salles de classe loin des routes seront privilégiées, ceux qui arriveront en retard le 22 octobre ainsi que les 7 et 8 novembre ne seront pas pénalisés. Une hotline (5944 8400 ou 5944 8401) a même été ouverte.
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