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20 janvier 2021 03:03
«J’ai adoré, j’ai tout vu d’un seul coup, sacrifiant mon sommeil si sacré ! Mais ne nous méprenons pas, l’intrigue n’est pas super profonde et elle ne comporte pas de cliffhanger et autres rebondissements. Dès le début, on a un storyline très prévisible, même sans avoir lu les livres dont la série s’est inspirée. Pourtant, Bridgerton a du charme car n’oublions pas d’où vient la série : de la productrice Shonda Rhimes et son équipe, qui ont su nous captiver avec de précédentes séries comme Scandal et Grey’s Anatomy. Le charme réside aussi dans le sex-appeal du duc ! Justement, en dépit de son côté très prévisible, Bridgerton est une échappatoire vers une histoire sage, prévisible et romantique, et c’est précisément ce dont on avait besoin après une année follement imprévisible. Certes, Bridgerton, ce n’est pas forcément le genre de livre dans lequel je me plongerai mais je vais définitivement attendre la prochaine saison de cette série de Shondaland !»
«Cette série a fait la promotion d’une époque archaïque, principalement toxique, où les femmes ont des choix limités dans leur vie. Elle aurait pu offrir à son public, en particulier aux femmes qui la regardent, quelque chose de nouveau, d’admirable et d’inspirant. Mais au lieu de cela, la série fait comprendre à son public que les femmes sont échangées comme des choses précieuses dans l’espoir de trouver un bon mari et d’élever ensuite des enfants. De ce fait, les femmes sont représentées comme des biens matrimoniaux et bons pour les bavardages. Dans Bridgerton, il est important que les femmes aient une image ‘‘parfaite’’. Sinon, les chances de se marier sont réduites, comme dans le cas des filles de Lady Featherington et de Marina Thompson qui est malheureusement enceinte avant de se marier. En tant que lectrice de romances historiques, j’ai réellement constaté que Bridgerton bouscule négativement le genre romantique de cette époque. Il s’agit davantage de sexe et de nudité plutôt que de susciter des sentiments de bien-être et d’affection. Je n’ai rien trouvé de captivant tout au long des épisodes, à part l’énigme de savoir qui est Lady Whistledown.»
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