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La flamme olympique en France : effervescence autour du feu sacré

Le Rodriguais Jean West Azie raconte comment il a vécu l’arrivée de la flamme olympique en France, plus précisément à Marseille où le feu sacré a été accueilli dans la liesse.

Depuis le 8 mai – et ce, jusqu’au 26 juillet –, la flamme olympique a entamé sa traversée de la France où elle passera par plus de 60 villes après avoir été allumée le mardi 16 avril à Olympie en Grèce. Lors de son arrivée dans l’Hexagone, cet événement a galvanisé une immense foule. Notre compatriote Jean West Azie, qui a participé à ce grand rendez-vous, nous raconte comment il l’a vécu...

Elle illumine. Elle réchauffe, elle danse (dans le vent), elle est colorée, avec des flammes rouges, jaunes, blanches ou bleues en fonction de la température. Et elle transmet un message de paix et d'amitié... Depuis le 8 mai, la flamme olympique, en vue des prochains Jeux olympiques à Paris en juillet et août prochains, a fait son entrée en France.

 

Et c'est dans une grande effervescence, le temps d'une journée qualifiée d'historique et de festive, que la fameuse flamme est venue mettre des couleurs dans le paysage français, après 11 jours de navigation dans la Méditerranée entre Athènes et Marseille à bord du  mythique bateau Belem – le dernier trois-mâts français à coque en acier et un des plus anciens trois-mâts en Europe. Et Marseille avait évidemment mis les petits plats dans les grands pour cet événement qui a été relayé dans les médias nationaux et internationaux, avec l'organisation grandiose qui été saluée.

 

Entre une cérémonie à couper le souffle pour la partie protocolaire et une deuxième partie de journée très festive, ponctuée par le passage de la Patrouille de France et l’apparition surprise du chanteur Jul en porteur de flambeau, le 8 mai 2024 restera dans les mémoires. Et ce n'est pas la foule immense qui s'était déplacée pour l'occasion qui dira le contraire. Le Rodriguais Jean West Azie, qui vit à Marseille, était aux premières loges pour assister à l'arrivée de cette flamme qui a attiré tous les regards. «Le mercredi 8 mai était définitivement un jour spécial. Je me trouvais dans le port de Marseille et l'arrivée de la flamme olympique pour sa première fois en France dans le cadre de Paris 2024 qui débute en juillet prochain était quelque chose de très fort à vivre. Nous avons assisté à l'arrivée du Belem, le bateau sur lequel la flamme a été transportée depuis la Grèce, et c'était riche en émotions. C'était un spectacle magnifique avec la patrouille française, la liesse de la foule... C’était la première fois que je vivais quelque chose comme ça. C’était la première fois que je voyais autant de monde à Marseille. On n'arrivait même pas à circuler. Les gens sont venus de partout pour vivre quelque chose d'unique et accueillir cette flamme», nous confie notre compatriote qui a, ce jour-là, vibré avec le peuple cosmopolite de Marseille et ceux venus d’ailleurs.

 

«Un jour extraordinaire»

 

Bien évidemment, Jean West Azie en a pris plein les yeux et a savouré chaque étape de cet événement avec gourmandise. «Beaucoup de stars, des sportifs comme des artistes, entre autres, avaient aussi fait le déplacement pour vivre ce moment. Bien évidemment, il y avait également dans la foule des Mauriciens et des Rodriguais qui étaient là pour cet événement exceptionnel. C'est un jour que je n'oublierai jamais... J'ai vécu de beaux moments. Parmi, il y a cet instant où l'ex-footballeur Basile Boli, que je connais, est passé à côté de moi avec la flamme olympique en main. C'était génial ! Aujourd'hui, je peux dire : j'étais là et ça fait plaisir. C'était un jour extraordinaire», poursuit le Rodriguais, très fier de sa petite île et qui se nourrit de toutes les expériences qu'il vit dans son pays d'adoption.

 

«On a vécu de très belles choses riches en symbolisme entre Florent Manaudou, le champion olympique du 50 m nage libre de Londres 2012, qui a été le premier à descendre du Belem, torche olympique en main, et qui restera le premier porteur de la flamme olympique en France, Soprano qui a porté la flamme sur le toit du vélodrome ou encore le rappeur Jul qui a allumé le chaudron sur le Vieux-Port de Marseille à moins de 100 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, sous des acclamations. J’ai à jamais des beaux souvenirs à raconter», ajoute Jean West Azie qui se dit conscient d'avoir vécu quelque chose d'unique : «C'était un événement rassembleur et le peuple multiculturel et très festif de Marseille était au rendez-vous pour faire de cette arrivée de la flamme un succès. La flamme va se balader un peu partout en France mais nous, on pourra pendant longtemps se dire que Marseille a accueilli la flamme olympique en premier. C'est la première fois que je vais vivre des jeux olympiques et l'arrivée de la flamme a été un avant-goût de ce grand show. Maintenant, on attend avec impatience les disciplines qui se dérouleront à Marseille notamment les disciplines nautiques. J’ai hâte d'y assister et de vivre ces moments… Ça va être fou encore ! Je pense assister aux épreuves de kitesurf et de planche à voile...»

 

Pour notre compatriote, ce genre d'événement est définitivement rassembleur. «Avec les JO, on ressent que les gens avaient besoin de ces moments galvanisateurs pour souffler un peu. On a vu durant les concerts à Marseille à quel point la foule était en délire. Paris 2024 est définitivement un événement que les Français comptent vivre à fond. L'ambiance sera électrique, particulièrement à Marseille, une ville qui est constamment en fête. En ce moment, où qu’on passe, les gens parlent de la flamme», conclut Jean West Azie au moment où la flamme olympique continue de se balader dans plusieurs régions de France en attendant d'illuminer de mille feux Paris le 14 juillet.