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6 septembre 2016 12:29
Elle a inspiré plus d’un et continue à changer des vies. Elle, c’est Mère Teresa, connue pour son grand dévouement envers les pauvres tout au long de sa vie. En 1950, elle a fondé sa propre congrégation, Les Missionnaires de la charité. Son parcours, l’histoire de sa vie, sa simplicité et sa personnalité sont pour beaucoup une belle leçon d’amour.
Décédée en 1997, celle qui est déjà venue à Maurice en 1970 et en 1984, et qui avait reçu le Prix Nobel de la paix en 1979, sera canonisée aujourd’hui, 4 septembre, la veille de l’anniversaire de sa mort. À Rome, le pape François célèbrera une messe et présidera le rite de canonisation de la bienheureuse Mère Teresa. Les Mauriciens pourront suivre cet événement aujourd’hui à partir de 12h15 sur MBC TV 1 et MBC Sat. Une messe d’action de grâce sera aussi célébrée le mardi 6 septembre, à 10 heures, en l’Église Notre-Dame de l’Assomption à Roche-Bois.
Cette célébration est très attendue, notamment par ceux qui ont eu la chance de la rencontrer. C’est le cas de l’ex-ministre de l’Éducation, Armoogum Parsuramen, qui a été «inspiré» dans sa mission sociale par cette grande dame : «J’ai eu l’honneur de la rencontrer», nous confiait-il, il y a quelque temps.
Née en 1910 dans une famille albanaise vivant dans ce qui est aujourd’hui la Macédoine, Gonxhe Agnes Bojaxhiu est entrée dans les ordres à 18 ans, puis a été envoyée en mission en Inde, comme enseignante. Un peu plus de 20 ans plus tard, elle fonde les Missionnaires de la Charité. Actuellement, elle compte près 4 500 religieuses, dont quatre ont été assassinées au Yémen, en mars 2016.
À Maurice, c’est à la demande du Cardinal Jean Margéot, alors évêque de Port-Louis, que six sœurs Missionnaires de la Charité, cinq Indiennes et une Française, arrivent dans le diocèse le 7 octobre 1972. Auparavant, Mère Teresa en personne était venue constater la nécessité d’installer une communauté dans le diocèse. C’était en juin 1970. Les sœurs se sont installées temporairement à Rose-Hill avant de se fixer, six mois plus tard, dans un quartier pauvre de la capitale, à Roche-Bois, où elles gèrent un hospice pour des femmes âgées abandonnées et une crèche. Elles aident les familles défavorisées et participent à la catéchèse dans la paroisse de Notre-Dame-de-l’Assomption. La communauté de Maurice compte deux Mauriciennes, une Indienne et une Bangladeshie.
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