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7 décembre 2022 22:07
Pouvoir pratiquer librement leur religion. C’est le cri du cœur des membres de la communauté rastafari de Maurice. Après une grève de la faim suspendue de force le 3 novembre 2022, aux petites heures du matin, la réponse du Premier ministre, Pravind Jugnauth, à leur lettre envoyée en octobre pour réclamer une rencontre avec lui, est un nouveau coup de massue. «C’est vraiment décevant. Le sentiment de déception est ressenti par toute notre communauté. Nous sommes choqués face à l’indifférence du Premier ministre à notre égard. Vous imaginez le dirigeant d’un pays répondre à une partie de sa population en disant qu’il n’a pas le temps de leur accorder une rencontre ?» lance Sandra membre actif de l’Association socio-culturelle Zanfan Zion et du Kolektif Lavwa Rasta.
«Une telle réponse était à prévoir. Par le passé, c’est à son père mais aussi à Navin Ramgoolam que nous nous étions adressés. Mais personne n’a jamais eu le temps de rencontrer les rastas. Nous faisons quand même ces requêtes pour que nous ayons des preuves de notre démarche à fournir que ce soit à l’ONU, en cour ou à toute autre instance, mais surtout pour montrer les retours que nous avons», lâche, pour sa part, Wendy Ambroise, aussi connu comme Jahfazon.
Pour ces deux membres de l’Association socio-culturelle Zanfan Zion et du Kolektif Lavwa Rasta, «le combat continue malgré tout», pour que les droits de la communauté rastafari à Maurice soient reconnus.
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