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30 avril 2024 15:52
Par exemple, ce 1er Mai, à St- Jean, se tiendra une marche avec plusieurs syndicats et mouvements : Rezistans ek Alternativ, les syndicats des employés des bus, dans le secteur de l’éducation et tellement d’autres – environ une dizaine d’organisations. Parmi, on retrouve aussi la State Employees Federation. Pour son président Radhakrishna Sadien, il s'agit d'une «année électorale qui sera un tournant dans l’histoire du pays. C’est d’autant plus le moment de proposer plein de réflexions sur le monde de l’emploi, sur des sujets comme l’intelligence artificielle, par exemple, même si avec le temps, l’attention est malheureusement plus focalisée sur les meetings des partis politiques. C’est pour cela qu’un dialogue social doit être renforcé, et il est très important qu'il y ait plus de jeunes et de femmes actives qui s'intéressent aux combats des travailleurs.»
D’autres ont fait des activités ce week-end : ce samedi, la Confédération des travailleurs du secteur public-privé (CTSP)a organisé une marche à Rose-Hill, et le 1er mai, ce sera un dépôt de gerbes au monument des travailleurs à Rose-Hill, avec la National Trade Union Confederation. Reeaz Chuttoo, président de la CTSP, nous explique : «Nous préférons faire ces manifestations avec le 1er mai, car tellement de bus sont réquisitionnés par les partis politiques ce jour-là. Justement, on a tendance à oublier que nous célébrons les travailleurs le 1er mai, et que ce n’est pas une compétition de partis politiques, qui n’a rien à avoir avec la lutte des travailleurs. L’enjeu pour les travailleurs est en tout cas capital cette année. Déjà que nous sommes dans l’année des élections générales et que nous sommes dans un pays où il n’y pas de respect de la loi sur le réalignement des salaires, où le salaire minimum est imposé sans passer par des principes de catégorisation ou de hiérarchie.»
Et ce dimanche, un rassemblement et une fête culturelle auront lieu à Coromandel, organisés par la Fédération des Travailleurs Unis. Son président Atma Shanto nous en dit plus : «En ce 1er Mai, le travailleur doit savoir de quel côté il se trouve. Pour moi, il faut retourner ce 1er Mai aux travailleurs. Le travailleur veut-il être du côté de ceux qui luttent pour lui ou du côté des partis politiques qui exploitent les travailleurs dans leurs meetings, qui parlent un langage lorsqu’ils sont dans l’opposition et un autre quand ils sont au pouvoir ?»
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