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Menaces et «hit list» allégués : plusieurs activistes et journalistes consignent des dépositions et «precautionary measures»

18 novembre 2022

Ingrid Charoux, Ivann Bibi, Alain Malherbe et Percy Yip Tong font partie de ceux ayant consigné une Precautionary Measure cette semaine.

Elle comporte les noms de politiciens de l’opposition parlementaire et extra-parlementaire, de travailleurs sociaux, d’hommes de loi ou encore de journalistes, entre autres, qui représenteraient, tous, une menace pour le gouvernement. Depuis le début de la semaine, une nouvelle version d’une supposée «hit list» de la Police Head Quarters Special Striking Team, datée du 7 novembre 2022, circule sur les réseaux sociaux. Si certains des individus qui y sont mentionnés ont déjà été appréhendés par les membres de cette unité, cette liste sous-entend que les autres cités seraient les prochains sur la liste. L’inspecteur Shiva Coothen, de la cellule de communication de la police, a démenti l’existence d’une telle liste et affirmé que les forces de l’ordre agissent de manière impartiale. Cela n’empêche que certains des individus mentionnés craignent tout de même des représailles. Ils sont d’ailleurs nombreux à avoir consigné une Precautionary Measure cette semaine, pas seulement à cause de cette liste mais aussi parce qu’ils auraient reçu des menaces.

 

L’expert maritime Alain Malherbe fait partie de ceux dont le nom a été mentionné sur cette liste. Tout en assurant ne pas croire en la crédibilité de celle-ci, il explique que c’est un appel téléphonique anonyme reçu le dimanche 6 novembre qui l’a poussé à s’en remettre à la police. Sollicité, il raconte : «Ce jour-là, j’étais chez moi lorsque j’ai reçu un appel d’un numéro masqué. Lorsque j’ai décroché, une voix masculine m’a lancé : “Ou finn trouve kinn ariv Bruneau Laurette ? Apre ou, Yip-Tong ek Bibi !”.» Le lendemain, après s’être rendu au tribunal de Moka pour apporter son soutien à l’activiste Bruneau Laurette, il a pris la direction du poste de police de la localité pour consigner une Precautionary Measure. «Nous avons tous le droit de voice out, de nous exprimer s’il y a des choses que nous n’apprécions pas. Je suis toujours resté dans la limite du respect, de la légalité ; il y a une façon de dire les choses. Je continuerai les dénonciations à chaque fois que j’aurais des preuves concrètes de ce que j’avance.» Il ne compte pas se laisser intimider dans son combat : «Je refuse de me laisser enfermer dans une peur injustifiée. J’ai confiance en notre pays et en notre peuple.»

 

L’activiste Percy Yip-Tong, qui figure également sur cette liste et dont le nom a été mentionné au cours de cet appel téléphonique, s’est lui aussi rendu au poste de police de Moka pour consigner une Precautionary Measure. «Je préfère anticiper. Mieux vaut prévenir que guérir. Dans un pays où un homme est mort lorsqu’il a voulu faire des dénonciations (Ndlr : l’affaire Kistnen), tout est possible.» Il poursuit : «Même si cette hit list est fictive, il y a un effet de peur. J’aime mon pays, j’ai toujours voice out lorsqu’il le fallait. Je l’ai aussi fait sous le régime Ramgoolam mais jamais un tel climat de terreur n’a régné.» Revenant sur son arrestation «sous de fausses charges» après sa participation à un rallye contre la hausse des prix en 2021, il préfère prendre ses précautions : «Une Precautionary Measure est mon seul recours aujourd’hui. Je ne sais pas d’où peut venir le danger.» Percy Yip-Tong s’interroge également : «Quel est le motif de faire taire les opposants ? Est-ce que ces ordres viennent directement du Premier ministre ? Si tel est le cas, c’est pervers et machiavélique.» Cependant, dit-il, «je n’ai pas peur que l’on s’en prenne à moi. Je suis prêt à me battre».

 

Tentative d'intimidation

 

L’activiste Ivann Bibi fait lui aussi partie de ceux ayant consigné une Precautionary Measure en début de semaine. Car il figure sur cette liste et son nom a été mentionné au cours de l’appel téléphonique anonyme qu’a reçu l’expert maritime Alain Malherbe. «Des sources fiables me disent que c’est vrai, que nous sommes les prochains, et me demandent de faire attention. Il y a une mafia qui est prête à tout pour nous empêcher d’élever la voix. Il y a une campagne de terreur qui vise à museler la population, à empêcher ceux détenant des preuves à faire des dénonciations.» S’exprimant sur ce qu’il qualifie de «détention illégale» après avoir été embarqué par la police pendant qu’il manifestait aux côtés des membres de  Linion Pep Morisien devant la Government House ce jeudi 11 novembre, il estime que «nous ne sommes plus dans un État de droit. La police fait fi des ordres de la Cour suprême désormais. C’est très dangereux». Selon lui, son interpellation est bel et bien la preuve qu’il y a une tentative d’intimidation.

 

Ingrid Charoux, activiste politique, est également parmi les opposants dont les noms ont été cités sur cette hit list. Elle a, pour sa part, consigné une Precautionary Measure au poste de police de Grand-Baie. Si elle affirme ne pas connaître la fiabilité de cette liste, elle avance s’en être remise à la police suite à des allégations formulées à son encontre sur les réseaux sociaux : «Un individu cherche à inciter la brigade antidrogue à faire une fouille chez moi. J’ai déjà eu des démêlés avec la justice pour une affaire de gandia par le passé mais j’ai payé ma dette à la société. D’autres m’accusent de blanchir l’argent de Bruneau Laurette. J’ai donc consigné une déposition dans ce sens.» Soutenant bec et ongles Bruneau Laurette, elle explique que sa démarche est justifiée. «C’est normal que je me sente en danger. S’il l’ont fait avec Bruneau Laurette, pourquoi pas avec moi ?» Elle assure qu’elle ne compte pas pour autant se taire. «J’ai, certes, eu peur pendant quelques jours mais pour la suite, on verra. Ariv seki ariv. Le combat continue malgré les menaces. Je crois en Dieu et en la justice.»

 

L’arrestation de Bruneau Laurette et de son fils a aussi suscité la peur au sein de leur entourage. C’est la raison pour laquelle sa fille Marie Rachelle Lucia Laurette, âgée de 26 ans, a aussi consigné une Precautionary Measure au poste de police de Moka le lundi 7 novembre. Dans sa déposition, elle a expliqué qu’elle se trouvait au domicile de Dominique Raya, la compagne de son père, lorsqu’elle a eu vent de la descente policière et de la perquisition ayant entraîné l’arrestation de son père et de son frère. Depuis, elle loge chez l’un de ses proches à Curepipe et leur maison, à Petit-Verger, est restée vide. Ayant prévu de rentrer chez elle, elle a fait part, à la police, de sa crainte que d’autres opérations policières y soient conduites.

 

Les journalistes n’ont pas, non plus, été épargnés. Trois journalistes du groupe Défi Média – Jean-Luc Emile, Nawaz Noorbux et Al-Khizr Ramdin –, ainsi que le directeur de Top FM, Kris Kaunhye, se sont ainsi rendus au poste de police de Pope Hennessy ce jeudi 10 novembre. À sa sortie, Kris Kaunhye, dont le nom est cité sur la hit list, a déclaré à la presse : «La police assure que cette hit list est fake mais par le passé, mes employés et moi-même avons reçu des menaces. Je pense qu’il est nécessaire que la police fasse une enquête afin d’en connaître la provenance et l’auteur. Si cette liste est fausse, il s’agit d’une très mauvaise plaisanterie. Dans un pays civilisé, nous devons être responsables. La police est avertie et j’espère qu’elle prendra ses responsabilités afin de garantir notre sécurité.» De son côté, Jean-Luc Emile a expliqué : «Boukou propo pe vinn ziska mwa de “known quarters”. Pe dir ki pou fer mwa aret koze, aret mo lemision, ek mem ki pou fer enn raid kot mwa. Je ne me sens pas en sécurité. Nous sommes des journalistes, nous devons être en mesure de travailler de manière indépendante et sans aucune frayeur.» Kris Kaunhye et lui ont ainsi consigné une Precautionary Measure.

 

Nawaz Noorbux et Al-Khizr Ramdin ont, eux, porté plainte pour infraction au Computer Misuse and Cybercrime Act. «J’ai consigné une déposition après avoir vu certaines publications sur Facebook. Je suis journaliste depuis 10 ans ; je ne me suis jamais senti intimidé et menacé à ce point (…) Il y a des pages Facebook qui nous attaquent systématiquement et nous avons constaté qu’elles sont au coeur de la gloire du parti au pouvoir. Nous ne savons pas ce qui les incite à agir de la sorte mais cela va trop loin», a déclaré Al-Khizr Ramdin. Il a poursuivi : «Nou pa per, nou pou kontign fer nou travay me bizin met enn frin a sa bann kanpagn intimidasion-la.»

 

Quant à Nawaz Noorbux, il a tenu à préciser : «Nous ne sommes pas forcément là à cause de la hit list ou à cause de ce qu’a dit Rama Valayden sur la présence de snipers à Maurice (voir hors-texte), même si nous ne devons pas banaliser cela car il y a eu un précédent avec l’affaire Kistnen (…) Depuis l’affaire Baie-Jacotet et le dévoilement de l’extrait du rapport judiciaire de l’affaire Kistnen, certains politiciens au pouvoir m’attaquent. Il y en a parmi qui incitent à la haine contre certains journalistes : Jean-Luc Emile, Al-Khizr Ramdin et moi-même, entre autres. Il y a une campagne de dénigrement et d’intimidation depuis plusieurs semaines maintenant contre moi.»

 

D’ailleurs, a-t-il ajouté, des pages Facebook – Sun Power et Sun TV – auraient partagé des publications laissant sous-entendre que l’activiste Bruneau Laurette, Nad Sivaramen et Axcel Chenney de l’express, et Al-Khizr Ramdin et lui-même feraient partie d’un réseau de trafiquants de drogue. «Eski dime pou gagn lapoud dan mo loto ? Eski dime pou avoy bann prodwi ilisit dan mo lakour ? Eski dime pou ena landing kot mwa ? Nou finn fer enn depozision pou nou prop sekirite ek pou sekirite nou fami.»

 

Rappelons que suite à l’arrestation de l’activiste Bruneau Laurette, Me Sanjeev Teeluckdharry avait, lui, consigné une Precautionary Measure, le vendredi 4 novembre, aux Casernes centrales, déplorant de ne pouvoir exercer sa profession d’avocat. Il avait déclaré que l’ASP Ashik Jagai l’avait menacé et ne lui avait pas donné accès à ses clients, Bruneau et Ryan Laurette, après leur arrestation par la Police Head Quarters Special Striking Team, arguant qu’il devait faire une déposition à titre de témoin dans l’affaire. Son confrère Shakeel Mohammed a pris le relais pour assurer la défense de Bruneau  Laurette. Mes Sanjeev Teeluckdharry et Akil Bissessur représentent le suspect Ryan Laurette.

 

Rama Valayden et son épouse portent plainte pour menaces

 

Il fait partie de la longue liste de personnes ayant été mentionnées sur la hit list. Ce sont, cependant, des renseignements qu’il aurait reçus d’«un informateur crédible» qui l’ont poussé, ainsi que son épouse, à porter plainte. Ce vendredi 11 novembre, Me Rama Valayden et sa femme Taslima se sont rendus au Central Criminal Investigation Department (CCID) pour consigner une déposition. L’homme de loi a déclaré avoir été informé de la présence d’un sniper étranger à Maurice pour l’éliminer. Ce même informateur, dit-il, l’avait aussi prévenu que Bruneau Laurette se ferait arrêter avec de la drogue trois jours avant les faits.

 

Dans une déclaration à la presse, l’homme de loi a cité le nom de plusieurs personnes proches du pouvoir, à Maurice comme à l’étranger, sévissant sur les réseaux sociaux. «Sa bann dimounn-la pe prepar lopinion piblik pou ki kan asasinn mwa, dimounn pou krwar ki se enn regleman de kont pou ladrog. Nou finn montre kouma ena enn manipilasion de lopinion piblik, kouma nounn trouve dan ka Kistnen, Mooniaruth, Kanakiah, Humbert ek plizier lezot dimounn ki finn mor. L’informateur a parlé de Bruneau et cela s’est avéré, donc, j’ai un devoir vis-à-vis de mon épouse, mes enfants, mes amis, mes partisans et la République, d’où ma présence au CCID pour consigner une déposition. Tou dimounn bizin kone ki gouvernman pe fer ek pa pe fer parski li dan zot lintere eliminn bann dimounn. Mo panse si lapolis fer so lanket, ena boukou dimounn ki pou arete.» Il a ajouté que «si finn trouv mo madam finn donn lanket, se parski nou pe per pou nou sekirite». Prenant également la parole, Taslima Valayden a déclaré : «Si demin Rama gagn kitsoz, zot kapav dir linn swiside. Mo espere Premye minis trouve ki pe arive. Tôt ou tard, la roue va tourner [...]»

 

Le couple Valayden est assisté de Me Jacques Panglose. Ce dernier prévoit d’écrire une lettre au Directeur des poursuites publiques afin qu’une copie du statement de ses clients lui soit remise. Notons que, selon Me Rama Valayden, le journaliste Nawaz Noorbux serait également dans le viseur du sniper.

 

Elodie Dalloo

 

Débats sur le Dangerous Drugs (Amendment) Bill : Xavier-Luc Duval propose des «Assises de la toxicomanie»

 

Un plan d’action national, dit-il. Les débats sur le Dangerous Drugs (Amendment) Bill ont eu lieu cette semaine au Parlement, et le leader de l’opposition a même proposé, le jeudi 10 novembre, la tenue des «Assises de la toxicomanie». Pendant une trentaine de minutes, Xavier-Luc Duval a détaillé ce projet, où il veut réunir, la police, les ONG, les politiciens, bref, toutes les autorités concernées dans le combat contre la drogue, avec une large place accordée à la dépénalisation du cannabis et le statut des toxicomanes face à la loi. Il a aussi déclaré que malgré les grosses saisies, l’héroïne est toujours sur le marché, et qu’il y a une montée dans la consommation de la drogue synthétique, alors que des jeunes délaissent de plus en plus le cannabis, vendu plus cher. Il y a aussi eu d’autres interventions lors des débats, notamment celle du ministre des Arts et du Patrimoine Culturel, qui a souligné qu’il ne faut «discréditer le travail que fait la police sur le plan, qu’il faut s’unir dans l’intérêt de la nation et au-dessus de la politique».

 

Stephane Chinnapen

 

RÉACTIONS

 

Ashok Subron : «Une machination contre Bruneau Laurette semble bel et bien exister»

 

L’affaire Kistnen et l’arrestation de Bruneau Laurette. Ce sont, à coup sûr, les deux sujets majeurs de la conférence de presse de Rezistans ek Alternativ le samedi 12 novembre. Ashok Subron dira que «nous pouvons voir l’arrestation de Bruneau Laurette sous plusieurs angles mais l’angle le plus flagrant est qu’il est un opposant au pouvoir. Dans le passé, l’un d’entre nous, David Sauvage, avait aussi des démêlés avec la justice lorsqu’il avait tenu une manifestation, alors que le case a été rayé par la suite. C’est donc une pratique qui existe, que nous avons vécue. Et en voyant les événements, nous nous disons qu’une machination contre Bruneau Laurette semble bel et bien exister. Nous réclamons tous les droits à Bruneau et aussi sa libération dès que ce sera possible.» Concernant l’affaire Kistnen, Subron lance un appel «au nouveau responsable de la CCID, à travers le Press Office, pour venir dire où en est l’enquête, surtout après nos statements, la remise de la copie digitale des kistnen papers ou même les révélations du rapport de l’enquête judiciaire.» Pour le volet politique, Ashok Subron dira que «nous prônons la mise en place d’un front unitaire avec les partis politiques de l’opposition, parlementaire et extra-parlementaire, qui pourrait donner un signal fort le 18 novembre lors du rassemblement du Parti Travailliste. Un front qui peut facilement se mettre en place durant les 48 ou 72 heures.»

 

Stephane Chinnapen

 

Joe Lesjongard : «Il y a une campagne “zet la bou” sur la police»

 

Le combat contre le trafic de drogue est une priorité de ce gouvernement. Joe Lesjongard l’a une nouvelle fois rappelé lors de la conférence de presse du gouvernement le samedi 12 novembre. «Les trafiquants ont créé beaucoup de ramifications dans les endroits, dans les business et c’est ça qui complique le travail. Nous devons identifier les personnes qui sont associées à ces trafiquants pour pouvoir détruire le réseau de drogue dans notre pays.» Concernant l’arrestation de Bruneau Laurette, le ministre a déclaré qu’il y a aujourd’hui une campagne orchestrée par l’opposition. Selon lui, si l’activiste savait en avance ce qui allait se produire, il aurait dû se tourner vers les autorités concernées. Il a aussi déclaré qu’il faut se demander comment Bruneau Laurette a fait pour financer les manifestations qu’il a organisées jusqu’ici. «Le délit pour lequel on l’accuse aujourd’hui est extrêmement grave. Les institutions doivent pouvoir travailler sans faveur ni crainte. Je tiens à dénoncer la campagne zet la bou sur la police et la Striking Team que font certains politiciens, avocats et membres de la presse.» Pour lui, il n’y a aucunement de la répression envers ceux qui critiquent le pouvoir et encore moins envers la presse. Ce qui est dangereux, dit-il, c’est que certains essaient de discréditer les institutions. «On veut créer une situation qui fait croire qu’il y a un chaos dans le pays, que la liberté de nos citoyens est menacée. C’est la stratégie de l’opposition qui veut empêcher la police de faire son travail.»

 

Amy Kamanah-Murday

 

Patrick Belcourt : «Face au doute, ne tombons pas dans la violence ou le piège communal»

 

Le leader d’En Avant Moris a commenté les dernières actualités dans une vidéo postée sur Facebook durant la semaine écoulée. «Ces derniers temps, il y a un sentiment d’incompréhension, de tristesse, mais surtout de doute. On se pose la question : ki pe arive dan nou pei ? Les parents sont inquiets pour leurs enfants et les enfants se tracassent pour leur avenir (…) Il y a des coïncidences tristes ; à chaque fois qu’un citoyen dit qu’il n’est pas d’accord ou qu’un journaliste est en train de faire son travail, peu de temps après, ces personnes ont des problèmes avec la police et la justice. Nous ne demandons qu’à croire dans les institutions mais quand on voit les coincidences… (…) Mon message est simple : face au doute, ne tombons pas dans la violence ou le piège communal. Le changement ne viendra pas par miracle, certes, mais il ne faut pas se décourager et continuer à croire dans une meilleure île Maurice.»   

 

Stephane Chinnapen

 

Arvin Boolell : «Nou pou alert lopinion internasional pou bann atak ki pe fer a bann zournalis»

 

Encore une actualité qui fait beaucoup de bruits. Lors d’une conférence de presse du PTr, ce vendredi 11 novembre, Arvin Boolell a dénoncé les menaces proférées contre des journalistes. Il a souligné que son parti envisage d’alerter les instances internationales. «Pa gagn drwa intimid zournalis (...) Mo pe zwenn o komiser britanik, nou pou alert lopinion internasional pou bann atak ki pe fer a bann zournalis», a déclaré le chef de file du PTr à l'Assemblée nationale.

 

Christophe Karghoo

 

Paul Bérenger : «Nous soutenons totalement les journalistes menacés»

 

Le leader du MMM a tenu à faire le point sur le sujet lors de la conférence de presse de son parti le samedi 12 novembre. «Au nom du MMM, je tiens à dire que nous soutenons totalement les journalistes qui sont persécutés et menacés. C’est une honte ! Et nous avons alerté tous ceux qui doivent l’être à l’international.»

 

Valérie Dorasawmy
 

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