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Mobilisation citoyenne du 13 février : la diaspora se mobilise à Paris et à Genève

14 février 2021

Photos et captures d'écran des directs assurés par Deepak Sungkur à Paris, Jean-Luc Mootoosamy (Media Expertise) à Genève et Maryse Jarl en Suède, diffusés sur leur page Facebook respective.

À Paris, sur la Place de la République, des Mauriciens s’étaient réunis pour unir leurs voix à celles des Mauriciens. Sur ce lieu emblématique, ils ont affiché le quadricolore mauricien pour crier leur solidarité avec ceux qui étaient descendus dans les rues de Port-Louis. Ce rassemblement était organisé par Deepak Sungkur qui a voulu, une fois de plus, après le rendez-vous du 29 août dernier, réunir les troupes mauriciennes en signe de solidarité. «Nous sommes là pour soutenir notre peuple, notre pays. Nous n’avions pas d’autre choix que de répondre présents pour sauver notre pays. Nous ne pouvons plus continuer avec un système dictatorial. Nous disons non à l’omerta, à la loi du silence. Notre pays a besoin de liberté.»

 

En Suisse, à la Place des Nations, au siège des Nations Unies, à Genève, ils étaient plusieurs Mauriciens à braver le froid pour faire flotter le drapeau mauricien. Sur les pancartes : des messages réclamant justice pour le pays et le départ du gouvernement actuel. Mario Pointu, organisateur de ce rassemblement, a adressé une lettre à la directrice de l’office des Nations Unies et à la Commission des Droits de l’Homme pour dénoncer la situation à Maurice. «Si nous sommes là, c’est pour sauver notre pays de la dictature, du communalisme, du racisme. Notre pays a besoin de liberté et de démocratie.» Ce groupe de Mauriciens a mis fin à son rassemblement en chantant l’hymne national, une manière symbolique de démontrer l’amour porté à l'île Maurice.

 

En Suède, Maryse Jarl a réuni quelques compatriotes en ligne pour démontrer leur soutien à leur pays natal. Un moyen, malgré les restrictions sanitaires, de signaler leur solidarité. «La diaspora de Suède a voulu montrer sa solidarité avec les Mauriciens qui, comme nous, veulent voir un changement pour une meilleure île Maurice. Notre combat, c’est le même que le vôtre. Ça nous fait mal d’entendre ce qui se passe dans notre pays.»

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