L’île a enregistré son premier cas de Mpox ou variole du singe. Il s’agit d’un cas importé : «L’état de santé du patient, un Nigérian de 49 ans, n’inspire pas d’inquiétude. Il a été placé en isolement à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo à Port-Louis où il est suivi par une équipe de médecins pluridisciplinaires.» Des tests ont été faits sur des échantillons de peau prélevés sur les lésions cutanées et ils se sont révélés positifs.
Le protocole est bien en place, selon les autorités : «Le ministère de la Santé et du bien-être tient à rassurer la population que toutes les mesures sont prises pour éviter la propagation du virus Mpox parmi la population et précise qu’aucun cas local de Mpox n’a été détecté dans la République de Maurice à ce jour.» Entre autres mesures, le contact tracing (et la surveillance des personnes identifiées), la surveillance du port et de l’aéroport, la disponibilité d’un stock de vaccins (environ 1 000 doses dans le pays), et la mobilisation des ressources nécessaires pour le diagnostic, la protection et la vaccination.
C’est quoi ? Selon l’Organisation mondiale de la santé, «la variole du singe est une maladie provoquée par le virus de l’orthopoxvirose simienne. Il s’agit d’une zoonose virale, c’est-à-dire un virus qui peut être transmis à l’être humain par les animaux. Il peut également se transmettre d’une personne à une autre». Comment ? En ayant contact avec la peau et la salive d’une personne infectée. Mais aussi avec sa literie, ses selles, ses vêtements et ses objets infectés, entre autres.
Quels en sont les principaux symptômes ? «Fièvre, maux de tête intenses, douleurs musculaires, douleurs dorsales, fatigue, gonflement des ganglions lymphatiques, éruption cutanée ou lésions», sont les signes les plus courants.