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10 octobre 2022 19:38
Défendre les intérêts de la MTC Sports & Leisure Ltd (MTCSL), subsidiaire du MTC, et sauver les courses hippiques avec la vision du MTC. Tel est le défi que s’est lancé Me Glover, qui a été administrateur du MTC pendant six années (2007-2012), une présence sur le conseil d’administration, qui a culminé par les fonctions de président du MTC en 2011. Alors que son club passe par la plus grave crise qu’elle ait connue en 212 années d’existence, l’homme de loi n’est pas resté insensible aux différents appels du pied qu’il a reçus de son entourage.
«Ma position est bien connue. J’avais, d’ailleurs, ouvertement fait part de mon opinion avant la tenue de la dernière Assemblée générale. Je compte revenir au sein de l’administration afin de défendre les intérêts du MTC et sauver les courses hippiques comme on l’entend au MTC. Plusieurs membres m’ont demandé de revenir et beaucoup d’autres m’ont exprimé leur soutien», déclarait l’ancien président à notre confrère l’Express après l’officialisation de sa candidature, ce mardi.
Il faut dire que les défis ne manqueront pas pour la prochaine équipe dirigeante du MTC, qui se retrouve dans un véritable tourbillon avec notamment l’avènement de la Horse Racing Division, mais surtout de la People’s Turf PLC, nouveau horse racing organiser avec lequel le MTC-MTCSL doit désormais partager la scène hippique. Les premiers signes de cohabitation laissent d’ailleurs plusieurs observateurs sceptiques.
Me Gavin Glover SC n’est cependant pas homme à reculer devant les difficultés et c’est dans ce climat austère que l’ex-président a décidé de sortir de sa retraite «politique» au sein du MTC. Ils seront sept autres candidats, tous des néophytes à cet exercice, à briguer les suffrages lors de l’assemblée générale élective, le 21 octobre prochain. Ils sont nommément Santos Gujadhur, Nathalie Henry, Bertrand Rivalland, Philippe Hardy, Jean-Luc Fayolle, Sam Coomar Heeramun et Pursooramrye Kalleechurn. A noter que Me Glover SC a postulé pour un mandat de deux ans.
Une fois n’est pas coutume, c’est l’ensemble du conseil d’administration qui sera renouvelé, Paul-France Tennant (président par intérim), Nicolas Carosin et Frantz Merven, les derniers rescapés du board, ne souhaitant pas poursuivre l’aventure. Ce qui signifie que six des huits candidats seront élus, sauf désistement de dernière heure.
Figure incontournable du giron hippique, l’homme d’affaires Jean-Michel Lee Shim ne souhaite plus faire partie du MTC. Ce membre fondateur depuis 2020 motive sa décision par l’inaction du MTC à sanctionner une autre membre, en l’occurrence Taslima Valayden, qui n’avait pas hésité à le huer, copieusement, dans l’enceinte du MTC après la victoire de Frosted Gold, coursier de Jean-Michel Lee Shim (JMLS), dans le Barbé.
A ce titre, il serait bon de rappeler que le MTC avait entrepris de constituer un board disciplinaire suite à la plainte officielle déposée par JMLS, mais ledit comité a trop tardé à prendre forme, selon le membre démissionnaire. «Je suis arrivé à la conclusion que le MTC n’a aucune volonté à sanctionner ce genre de comportement. Je ne reconnais plus le MTC, autrefois intransigeant sur les principes et la discipline», déplore Jean-Michel Lee Shim dans un communiqué émis ce jeudi.
Cette démission, il faut le dire, intervient à point nommé, car l’adhésion du principal concerné au MTC faisait l’objet d’une motion à l’agenda de la prochaine assemblée. En effet, la possibilité d’une action disciplinaire, voire d’une radiation des membres Jean-Michel Lee Shim, Kamal Taposeea et Henri Leblanc, tous impliqués dans la hiérarchie de la People’s Turf, rival de la MTCSL, devait être débattue. Si JMLS a facilité la décision des membres du MTC, Kamal Taposeea et Henri Leblanc devraient être fixés ce vendredi 21 octobre, à moins d’un nouveau rebondissement. Attendons voir.
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