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Par Sabine Azémia
5 octobre 2016 02:19
«Nous ne demandons pas d’argent, mais uniquement des matériaux pour finir la construction de notre maison»,lance Annick St Mart, qui est malvoyante. Cette habitante du Sud, âgée de 46 ans, est désespérée depuis qu’elle a appris qu’elle serait expulsée de la maison qu’elle loue à l’Escalier, ce lundi 3 octobre.
Suite à l’incendie de sa maison le 24 décembre 2013, Annick, son époux Serge et son fils âgé de 27 ans louent une autre maison en attendant de reconstruire la leur. «Nous avions tout perdu. Il ne nous restait plus rien. Mais l’année suivante, nous avions reçu de l’aide de Caritas, de la Mauritius Commercial Bank (MCB) et de la sécurité sociale pour reconstruire notre maison. Toutefois, il nous faut encore des matériaux tels que du ciment et des vitres pour terminer la construction. Il faut aussi faire l’installation électrique dans la maison», poursuit Annick, mère de trois enfants. Elle dit avoir dépensé toutes ses économies dans la reconstruction et qu’il y a toujours des travaux à faire. «Il y a encore des travaux et nous n’avons plus un sou», affirme-t-elle.
Cette femme au foyer n’est pas au bout de ses peines. Elle affirme que sa vie a basculé lorsqu’elle a appris qu’elle souffre d’une gangrène depuis quatre mois. «J’aidû suivre un traitement chez un médecin privé car je suis diabétique et l’hôpital me faisait trop attendre pour avoir des soins», explique Annick.
En attendant, la famille St Mart, qui habite à La Sourdine, l’Escalier, n’a qu’un souhait: terminer les travaux de sa maison. «Nous lançons un appel à tous ceux qui pourraient nous aider», explique Annick St Mart. La situation est d’autant plus urgente car la quadragénaire et les siens n’ont nulle part où aller. Ils lancent donc un appel àla générosité des Mauriciens et espèrent que les autorités pourront les aider.
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