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27 février 2016 22:54
Incursion roots. Une soirée organisée par l’Association socioculturelle rastafari était prévue, hier, au triangle de Chamarel. Un moment pour célébrer l’amour et l’unité, et se familiariser avec la musique Nyabhingi, indissociable de la culture rasta.
José Rose, plus connu comme Ras José, président de l’association, décrit le Nyabhingi comme «une musique d’unité, une musique spirituelle, qui se fait avec des percussions et des voix, pour une philosophie positive, de non-violence». Le nom Nyabhingi remonte à très loin, vers la fin du XIXe siècle, où une reine venant du Rwanda ou d’Ouganda a donné son nom à un mouvement de rébellion contre l’esclavage.
Si on cherche encore, on découvre que c’est aussi le nom d’une autre société qui, dans les années 30, luttait contre l’homme blanc et l’oppression, portée par Halié Sélaissé, qui deviendra le négus (roi) éthiopien, et pour les rastas, l’incarnation de Jah. C’est un peu dans ce contexte que les rastas s’identifieront au terme Nyabhingi, l’incluant dans leur culture, et lui attribueront une musique à part entière, comme une musique de lutte pour la liberté et l’amour.
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