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23 janvier 2022 14:13
Il y a Camille, Georges et le petit Gary. Cette petite famille sort du lot et aime beaucoup danser sur le Mr Bojangles de Nina Simone (vous comprenez maintenant un peu mieux le titre du film). C’est surtout une famille qui ne veut pas vivre comme les autres : ils ne lisent jamais le courrier, le petit ne va pas à l’école, ils vivent une vie de folie avec leurs amis ; c’est la fête, la joie, le bonheur. Mais comme vous le devinez bien, la vie n’est pas faite que de belles choses, surtout quand la mère de famille commence à sombrer dans la folie.
Une histoire d’amour fou, une histoire belle et cruelle aussi, que décrit ce En attendant Bojangles, adaptation à l’écran d’un livre à succès d’Olivier Bourdeaut. Certes, une histoire pareille, un peu folle, aurait été bien mieux entre les mains d’un réalisateur plus fantaisiste, à l’exemple de Jean-Pierre Jeunet (Le fabuleux destin d’Amélie Poulain) mais le réalisateur Regis Roinsard (très remarqué pour sa comédie Populaire, portée par le même Romain Duris) apporte assez d’énergie dans ces moments de joie et de folie. Même s’il est peut-être moins à l’aise dans les moments les plus noirs du film. Cela s’équilibre avec une Virginie Efira qui se donne beaucoup dans un nouveau rôle difficile, après le film-scandale Benedetta. Donc, l’histoire est belle, c’est bien joué, on rit, on pleure…
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