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27 février 2025 16:02
L’une des grosses sorties de février nous vient sur Xbox Series X/S et PC, avec un vaste univers qui vous attend pour une expérience qui se veut des plus accessibles et classiques, voire même un peu trop…
Vous êtes chargé de …
C’est un peu compliqué d’entrer à fond dans l’univers du jeu et de tout comprendre vu sa complexité fantasy. On va donc essayer de vous résumer la trame, finalement assez simple. Avowed prend donc place dans l’univers des jeux Pillars of Eternity, et après qu’une divinité a disparu, les forces maléfiques ont commencé à errer dans le monde. Sauf qu’il existe quelques bastions de résistance. Et vous, vous êtes pris sous l’aile de l’empereur d’un de ces endroits sûrs. Et celui-ci vous charge d’aller enquêter sur un mystérieux mal, une sorte de maladie qui est en train de s’étendre un peu partout, et qui fait que les animaux, les plantes et même les habitants du monde deviennent fous et s’entretuent. Après que votre navire s’échoue, vous vous réveillez et avec l’aide d’un petit bonhomme bleu, la grande aventure commence…
On crée, on «popom», on se bagarre
Le nouveau jeu des développeurs d’Obsidian (très acclamés depuis leurs Pillars of Eternity, Fallout : New Vegas et autres Pentiment et The Outer Worlds) nous met en terrain connu : tout d’abord, on crée son personnage, on décide de son background, sa classe (plus magicien, guerrier, archer, diplomate, comme vous voulez), et nous voilà dans le monde des Living Lands, avec une approche qui rappelle beaucoup les Elder Scrolls (Skyrim, Oblivion). Le reste est aussi classique : beaucoup de choix dans les dialogues, beaucoup de choix et d’allégeance, qui vont influencer la fin de votre périple (une bonne soixantaine d’heures vous attendent si vous voulez faire un peu tout), et plein de lieux à découvrir et de statistiques à améliorer (magie, armes lourdes, armes à distance, dialogues, etc…) dès que votre niveau monte. Bref, c’est du complet, surtout que le jeu va vous en faire voir du pays, avec souvent des gens sympas, mais aussi plein d’ennemis (pas toujours très variés, il y a beaucoup d’ours), ce qui nous amène aux combats.
Là aussi, les studios semblent n’avoir pas pris de risques, avec quelques petits ajouts. On peut donc combattre avec épée dans une main, grimoire dans l’autre pour des effets magiques, avec des sorts, et même des pouvoirs divins (car vous avez des attributs divins !). Encore mieux, le tout se maîtrise relativement vite, d’autant que le jeu vous met dans le bain des combats dès la première heure. Du coup, Avowed est accessible, plutôt fun, n’en déplaise à ceux qui cherchaient des systèmes plus innovants, car là, on est plutôt dans du classique, les studios ayant voulu visiblement ratisser large pour le public. Bref, rien de super transcendant donc, même si on y prend beaucoup de plaisir à explorer, tuer (vous allez en voir des ours !) et dialoguer, avec souvent même de l’humour, même si c’est quand même beaucoup plus sérieux que The Outer Worlds.
C’est joli, c’est tout
Visuellement parlant, Avowed reste un jeu dans les normes techniques actuelles, avec tout ce qu’il faut de ray tracing et autres technologies qui proposent plein d’effets. Mais encore une fois, il semble que les développeurs n’ont pas trop voulu prendre de risque et proposent quelque chose de finalement assez générique, même si certains panoramas valent le détour. Du coup, c’est joli, parfois très joli même, propre, bien optimisé, mais il manque juste un petit côté «waouh» à l’ensemble…
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