Cauchemar turc pour Mourinho et Solskjær

Moins de six mois après leur arrivée, José Mourinho et Ole Gunnar Solskjær, deux ex-entraîneurs des Red Devils, ont été limogés de leurs postes respectifs au Fenerbahçe et au Beşiktaş.

L'annonce est tombée ce vendredi comme un couperet pour José Mourinho au lendemain de l'élimination de son équipe des barrages de la Ligue des Champions. Arrivé au Fenerbahçe en grande pompe, le «Special One» était censé transformer le club stambouliote et lui redonner sa grandeur d'antan. Mais la lune de miel fut de courte durée. Malgré les renforts de prestige, l'équipe n'a jamais trouvé sa vitesse de croisière, enchaînant les contre-performances en championnat et une élimination prématurée sur la scène européenne. La relation de Mourinho avec ses joueurs et la direction s'est rapidement dégradée, et les tribunes, d'abord ferventes, se sont transformées en lieu de contestation. Pour un manager habitué aux trophées, cette sortie de route s'apparente à un échec cuisant, rappelant que même un palmarès exceptionnel ne garantit plus la survie sur le banc.

Pendant ce temps, à quelques kilomètres de là, le Beşiktaş faisait face à une situation tout aussi complexe avec Ole Gunnar Solskjær après la sortie de route en Conference League. L'ancien attaquant chouchou d'Old Trafford avait hérité d'une équipe instable après une saison compliquée. Porteur d'une philosophie de jeu offensive et d'une approche plus humaine, le Norvégien espérait relancer sa carrière loin du lourd héritage de Manchester. Mais le football turc est un creuset d'impatience où les mauvais résultats ne sont jamais tolérés. Les performances en dents de scie et un jeu jugé trop prévisible ont scellé son sort. Après une série de défaites consécutives, la direction n'a eu d'autre choix que de se séparer de lui, mettant un terme à sa courte, mais tumultueuse, aventure.