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Disparition en mer du kitesurfeur Tareq Narod : une forte mobilisation au service de la recherche

9 juillet 2025

C'est un appel à l'aide qui a provoqué une grande solidarité. Depuis le message de détresse posté par les proches de Tareq Narod, 28 ans, porté disparu en mer depuis le dimanche 6 juillet suivant une séance de kitesurf au Morne, ils sont nombreux, anonymes, professionnels et autres, à s'être lancés dans une grande opération de recherche qui est, à ce mercredi 9 juillet, toujours en cours.

Alain Malherbe, qui fait partie de ceux qui ont proposé leurs services, est témoin des grands efforts qui sont déployés pour permettre de retrouver le jeune kitesurfeur. «Comme je dis toujours, la solidarité mauricienne ne me surprend pas du tout. Ce qui est aussi épatant, c'est que j'ai constaté que de nombreux étrangers installés à Maurice sont aussi de la partie. Ils arpentent les côtes à pied, en bateaux, avec tous les moyens possibles, pour apporter leur contribution pour retrouver Tareq Narod. Sur le terrain, je vois une bonne organisation, que ce soit du côté des autorités ou des personnes qui proposent leurs services. J'ai eu l'occasion de discuter avec les éléments de la National Coast Guard au Morne, et j'ai pu voir qu'ils sont là, en mer, dans les airs... Ils font tout ce qu'ils peuvent. Je dois aussi dire merci à l'ICTA. Dans une opération de recherche de cette envergure, nous avons besoin de moyens de communication radio ; une stratégie a été développée et a été fortement approuvée, et cette aide est d'un grand secours», nous confie Alain Malherbe.

En ce mercredi 9 juillet, les proches du jeune homme entament une nouvelle journée avec le cœur plein d'espoir. Ce même espoir anime aussi tous ceux qui participent aux opérations de recherche. «Il y a un soulèvement de solidarité et ça, quelque part, ça apporte du baume au cœur. On voit que les Mauriciens sont un peuple soudé et, dans les cas pareils, ils font tout ce qu'ils peuvent pour venir à la rescousse de la famille en détresse. Il y a de tout. Il y a beaucoup de bateaux qui participent aux recherches. J'ai même vu des yachts qui viennent de La Réunion. Il y a certains qui proposent leurs drones et toute logistique imaginable est mise à contribution», poursuit Alain Malherbe, qui sera une nouvelle fois au front aujourd'hui. «Les recherches en ce mercredi vont s'orienter plus vers la partie ouest du pays, Tamarin, Flic-en-Flac, un peu vers Baie-du-Tombeau et aussi le Nord. Avec le changement de courant, tout est possible et on ne veut rien laisser au hasard», conclut Alain Malherbe.

À savoir aussi que, selon le dernier bulletin de la météo, «la mer est très forte au-delà des récifs avec des houles et la hauteur des vagues sera de l'ordre de 4 mètres. Ces vagues pourraient déferler sur les zones côtières de basse altitude, surtout à l'heure des marées montantes à l'Ouest et au Sud».

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