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Il remporte la 5e édition de Dance Fever

Encore une victoire pour le prodige Krishna Gunputh

18 mars 2025

Ils ont su captiver l’attention des téléspectateurs lors de cette saison de 15 épisodes avec des performances en solo, en duo, regroupant divers styles de danse. Le samedi 8 mars, les meilleurs se sont affrontés au Club Med d’Albion pour la finale de la 5e édition de Dance Fever, rebaptisée Dance Fever Powered by Courts Mammouth, organisée par Limelight Entertainment Ltd en collaboration avec la MBC. Jérôme Mandarine et Perfect Duo ont pris les 2e et 3e places respectivement, mais Krishna Gunputh, âgé de 18 ans et originaire de Montagne-Blanche, a su se démarquer pour décrocher le premier prix – un chèque de Rs 100 000.

Si son visage semble familier, c’est parce que Krishna Gunputh n’en est pas à sa première compétition de danse. Ayant grandi dans un univers artistique, son père étant à la tête de l’école de danse Rockmania, il n’était qu’un enfant lorsqu’il a fait ses premiers pas sur scène. Ainsi, à seulement 7 ans, il a remporté le premier prix au concours Mauritius Dancing Star. Les années suivantes, il a enchaîné les compétitions de danse. Et ce n’est pas la première fois qu’il participe à Dance Fever, s’étant retrouvé parmi les 15 finalistes lors de l’édition 2018/2019. «Jerry Nayna m’a beaucoup encouragé et m’a dit que je ne devrais pas m’arrêter là. J’ai connu la victoire, la défaite, mais je n’ai jamais laissé tomber», nous confie le jeune homme qui a une préférence pour le lyrical hip-hop, où l’objectif est de mettre des émotions dans la danse, tout en gardant la force du hip-hop.

Actuellement étudiant en HSC au collège Ocep, à Curepipe, il concède que trouver le juste milieu entre les études et le concours n’a pas été une mince affaire. «Je ne dirai pas que tout est toujours facile ou très dur ; disons simplement que quand je me fixe un objectif, je fais de mon mieux pour l’atteindre. De plus, c’est la danse qui me permet de me défouler, qui m’entraîne dans un autre monde.» Bien plus qu’une simple passion ou une échappatoire, elle est aussi un gagne-pain, car Krishna Gunputh donne également des cours de danse et est professeur de zumba. Ayant décroché un scholarship pour le Royaume-Uni, il envisage de poursuivre son apprentissage dans le domaine et rêve d’atteindre un niveau international.

Le concours Dance Fever, dit-il, «n’a pas été comme toutes les autres compétitions auxquelles j’ai participer. Avec les autres participants ainsi que tous les collaborateurs, nous sommes devenus une famille». Il a tenu à remercier la MBC «qui a su mettre sur pied un tel concours afin de permettre aux jeunes de montrer leur talent», mais aussi tous ceux qui l’ont soutenu et épaulé, à l’instar de Jerry Nayna, ses parents, ses amis, le recteur du collège Ocep «qui m’a permis de rentrer chez moi plus tôt pendant deux semaines pour répéter pour le concours» et Vishal Mauracheea, qui lui a donné les clés d’un appartement reconverti en studio de danse. Il a également une pensée spéciale pour M. Azad, auprès duquel il a acheté les tissus pour ses tenues, et M. Dulloo, qui les a confectionnées.

À travers son partenariat, Courts Mammouth a démontré son intention de «contribuer à insuffler une nouvelle dimension au show en offrant aux talents locaux un tremplin vers la reconnaissance tout en renforçant son engagement sociétal envers la communauté mauricienne». «Chez Courts Mammouth, nous croyons fermement au pouvoir de la culture et de l’expression artistique pour rassembler les communautés. En soutenant Dance Fever, nous ne faisons pas que célébrer le talent et la créativité mauricienne, mais nous contribuons également à offrir aux jeunes talents locaux une plateforme unique pour briller. Nous sommes ravis d’avoir fait partie de cette aventure exceptionnelle et nous avons été époustouflés par la performance des danseurs qui ont fait preuve de passion et de créativité sur scène», confie Andrew Cohen, CEO de l’enseigne.

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