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Il fait une chute fatale en décorant sa maison | Le frère de la victime : «Divali nous rappellera toujours ce souvenir douloureux»

16 novembre 2015

Les frères d’Anilkumar Neerunjun sont plus que jamais soudés depuis son décès tragique.

Rassemblés autour de Vidwantee, l’épouse d’Anilkumar, les Neerunjun sont plus que jamais soudés. Dans leur souffrance, ils se soutiennent les uns les autres, laissant échapper par moments des cris de douleur qui résonnent dans la maison familiale en ce mardi 10 novembre. La veille, un terrible malheur s’est abattu sur cette famille de Plaine-des-Roches. Anilkumar Neerunjun, 60 ans, a fait une chute du premier étage de sa maison alors qu’il installait des lumières en compagnie de son fils pour la fête de Divali.

 

«Il a chuté du premier étage et a atterri au rez-de-chaussée. Sa tête a heurté une grosse pierre», raconte son frère Sam, 71 ans. Le drame s’est produit aux alentours de 21h30. «Il installait des lumières avec son fils. À un moment, ce dernier l’a laissé pour aller chercher une rallonge électrique. À son retour, il ne l’a pas trouvé sur le toit. Au même moment, il a entendu les gémissements de son père et l’a retrouvé au rez-de-chaussée, gisant dans une mare de sang», confie Sam qui ne peut contenir ses larmes. Transporté d’urgence à l’hôpital, Anilkumar a rendu l’âme quelques heures plus tard. «Dorénavant, Divali nous rappellera toujours ce souvenir douloureux», pleure Sam.

 

La victime, qui avait fêté ses 60 ans en août, travaillait à son compte. «Mon frère était le propriétaire d’une boutique. Il a fait un seul métier toute sa vie.» Originaire de Plaine-des-Roches, Anilkumar était, selon son autre frère Sunil, quelqu’un de très connu dans la localité. «Il était très serviable et respectueux. Il aimait rendre service et était un père très aimant. Il s’est marié tardivement et avait plusieurs projets pour son unique enfant, âgé de 15 ans. Plus rien ne sera pareil sans lui. Mais on fera tout pour aider sa femme et son fils», explique Sunil, les larmes aux yeux.

 

Au domicile des Neerunjun à Plaine-des-Roches, les lampes sont restées éteintes dans la nuit de Divali, célébrée le mercredi 11 novembre. Une célébration qui leur rappellera, hélas, chaque année la disparition d’un des leurs dans de tragiques circonstances.

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