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La famille de Siddick Taugaully réclame justice

30 octobre 2017

Les médecins ont tout tenté pour lui sauver la vie. Mais les blessures de Siddick Taugaully, 60 ans, était bien trop graves. L’homme a été victime d’un accident en face de son domicile à la rue Ollier, Rose-Hill, dans la matinée du mardi 24 octobre. Vers 11h30, ce jour-là, le sexagénaire, qui gagnait sa vie en cumulant des petits boulots, se rendait à la boutique du coin à vélo lorsqu’il a été percuté par une voiture. Ayant subi de graves blessures, il a été conduit d’urgence à l’hôpital Victoria, à Candos, par une ambulance du SAMU mais a succombé à ses multiples blessures aux petites heures du matin, le mercredi 25 octobre. 

 

La nouvelle de sa mort a complètement bouleversé son entourage. «Les médecins ont tenté de l’opérer même s’ils nous avaient déjà affirmé qu’il n’y avait pas grand-chose à faire», explique Samir, un proche. «Nous leur sommes d’ailleurs reconnaissants d’avoir tenté de lui sauver la vie.» Mais le plus dur pour cette famille, c’est que ce drame survient alors même qu’elle peinait à se remettre de la perte d’un autre proche dans les mêmes circonstances il y a cinq mois. 

 

Lakhwinder Singh, un quadragénaire mortellement fauché par une voiture à Sorèze en mai, et Siddick Taugaully étaient beaux-frères. «Nous espérons que la police fera son enquête et que justice sera faite car nous n’avons pas du tout été satisfaits de la manière dont celle-ci s’était déroulée la dernière fois», lâche amèrement Nasreen, l’épouse de Lakhwinder Singh. 

 

Siddick Taugaully laisse derrière lui une épouse effondrée et deux fils.

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