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Vimalen, 22 ans, agressé au sabre : «J’ai cru mourir»

28 novembre 2016

Il ne passe pas inaperçu avec sa tête et sa nuque recouvertes de bandages adhésifs. La petite foule de proches entourant son lit d’hôpital attire également le regard des curieux. Pour cause, il occupe le premier lit de la salle de neurochirurgie à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses. Vimalen, 22 ans, a été transféré dans cette salle le mardi 22 novembre. Cet habitant de Rivière-du-Rempart avait été admis d’urgence à l’unité des soins intensifs après avoir été victime d’une agression au sabre.

 

De tous ceux présents à ses côtés, c’est sa mère qui a le visage le plus tendu. Elle dit prier matin, midi et soir pour que son fils s’en sorte. Une partie de ses prières a été exaucée car l’état de santé de son fils s’est amélioré après une intervention chirurgicale pour drainer les caillots de sang de sa tête. Le jeune homme n’a pas encore retrouvé toutes ses forces mais il a recommencé à marcher pour le plus grand plaisir des siens.

 

«J’ai cru mourir.»Voilà comment Vimalen résume son agression. Et de poursuivre : «Qui aurait cru que mon ami allait me sabrer pour une histoire de palabres dont j’ignorais l’origine». Cette affaire remonte au samedi 19 novembre. Suite à une requête peu après 19h40 ce jour-là, la police s’est rendue dans un quartier de Rivière-du-Rempart. Sur place, les policiers embarquent la victime et son cousin Barlen, 23 ans, pour les conduire à l’hôpital après une histoire d’agression sanglante.

 

Après avoir reçu les premiers soins, Vimalen est admis en salle avant d’être transféré à l’Intensive Care Unit Medical Ward. Son état de santé était alors jugé préoccupant. Le jeune homme a plusieurs entailles qui ont nécessité près d’une vingtaine de points de suture. Barlen s’en est, pour sa part, sorti avec une blessure légère alors qu’il tentait d’intervenir entre son cousin et le présumé agresseur, un dénommé Vikash.

 

Ce dernier, un maçon de 29 ans, est le voisin de Vimalen. Il a été arrêté par la police car Barlen l’a déjà identifié comme son  présumé agresseur. Il a comparu devant la Bail & Remand Court. La police ayant objecté à sa remise en liberté sous caution, il a été placé en cellule en attendant sa prochaine comparution en cour.

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