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Heeramandi - The Diamond Bazaar : bien plus qu’une histoire de prostitution

28 mai 2024

Niveditha Nathoo, Health and Wellness Entrepreneur : «Décors et costumes époustouflants, mais…»

 

«Sanjay Leela Bhansali a voulu relever un énorme défi en décidant de réaliser Heeramandi. Les courtisanes étaient l’incarnation de la culture, du raffinement et de l’étiquette. Elles étaient les gardiennes de l’art : chant, musique, danse, poésie et Kamasutra (l’art de faire l’amour). Leurs mécènes étaient des rois, des maharajas, des nawabs et des hauts fonctionnaires. De part leur grande influence, certaines courtisanes sont même parvenues au pouvoir ; elles ont joué un rôle important dans l’histoire du pays. Avec autant d’histoire et de matière première, je suis quelque peu déçue par l’intrigue – il y a un sentiment de déjà-vu : Pakeezah, Mangal Panday, 1942 A Love Story... Cependant, Sanjay Leela Bhansali captive les spectateurs avec sa signature en dépeignant le mode de vie des courtisanes pendant le Raj britannique, tout en maîtrisant la mise en scène et la photographie. On peut ainsi voir l’évolution de Devdas à Heeramandi, avec plus de sophistication dans les décors et les costumes éblouissants. Les chansons et les danses ne sont pas en reste. Le casting est aussi très bien : Fardeen Khan, vif en nawab, Manisha Koirala mémorable en Malikajaan, Sonakshi Sinha, qui se démarque en Fareedan la vengeresse, une délicieuse Farida Jalal en Begum Shahiba. En somme, un visuel époustouflant, des bons acteurs, mais une intrigue moyenne…
 

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