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Les belles lames du nouveau «Samurai Shodown»

Pour sa douzième itération qui fait office de come-back, la franchise remplie d’armes blanches nous plaçant dans le Japon féodal marque de gros points avec un gameplay simple mais pas si simple. Bien réussi tout ça.

Des jeux qui ont bien tranché dans le vif. Depuis sa première mouture en 1993 sur la Neo Geo, la franchise Samurai Shodown, même si moins populaire que les Street Fighter et autres Mortal Kombat, a su tirer son épingle du jeu. Le tout avec des combats qui nous plongent dans le Japon féodal avec tout un gameplay autour des armes blanches et de personnages haut en couleur. La donne ne change pas avec ce reboot, disponible sur PS4, Xbox ONE, Nintendo Switch et PC.

 

En termes de contenu, le jeu offre juste ce qu’il faut, avec un mode story bien anecdotique mais ponctué de jolies cinématiques, le mode online, les classiques modes de course contre la montre et autres arcade, et un mode plus mystérieux du nom de Dojo. Dans celui-ci, les combattants vont affronter des adversaires qui sont basés sur une technologie de deep learning, où l’intelligence artificielle va analyser chacun de vos combats pour mieux apprendre à sortir des stratégies pour vous avoir. Bref, de quoi relever un bon défi !

 

Manette en main, on est plutôt surpris par l’effort des développeurs à vouloir proposer un gameplay qui se veut sacrément accessible. Peu de commandes à retenir (coup de pied, heavy attack, light attack et medium attack), quelques coups spéciaux, une grosse super attaque. Et surtout, pas de combos du genre Mortal Kombat avec, souvent, des enchaînements à n’en plus finir. Mais si l’amusement et la compréhension sont là dès les premières minutes avec les copains, le tout n’est pas simpliste pour autant, bien au contraire !

 

Car il faudra beaucoup maîtriser la défense et la contre-attaque pour s’en sortir dans Samurai Shodown, avec un sens du timing très maîtrisé, où il faudra bien surveiller votre adversaire et savoir précisément quel type d’attaque faire, où se placer pour les contres, comment contre-attaquer ensuite pour le désarmer, et ce que vous pourrez faire face à une lourde attaque qui vient ou si vous sentez que l’adversaire est en pleine manipulation pour sa super attaque.

 

Avec tout ça en tête, les combats prennent très vite de l’intensité, d’autant que le roster des personnages (avec les fameux Galford, Tam-Tam, Nakoruru et autres Earthquake) propose des différences dans les mouvements, la rapidité, ou les distances d’attaque. Tout un programme finalement bien technique !

 

Bien sûr, si l’expérience de jeu est effectivement assez unique dans le genre, Samurai Shodown ne s’en sort pas sans quelques petits défauts, qui ne devraient pas pour autant ternir le tableau. Tout d’abord, on aurait quand même aimé un peu plus de personnages – 16, c’est bien, mais la concurrence en a proposé mieux), un niveau technique un peu plus actuel – ralentissements, online pas super stable – même si la patte visuelle du jeu s’en sort très bien.

 

Finalement, on espère que des patchs sortiront pour rendre les temps de chargement entre chaque combat beaucoup moins longs. Sinon, les fans de jeux de combat devraient jeter un œil sur ce Samurai Shodown qui propose un vrai renouveau en termes de gameplay pour un retour finalement bien pointu dans l’arène des jeux de combat.