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4 septembre 2015 13:20
Le 1er septembre. Un début de mois extrêmement attendu par les gamers. Car en cette date s’achève l’une des plus grandes sagas vidéoludiques existantes ; Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est de sortie ! Un ultime volet qui devrait clore la saga de belle manière, avec des prises de risque, auréolé hélas d’une fin de campagne houleuse (le créateur de la saga, Hideo Kojima, a quitté le navire, poussé par la firme Konami), mais qui semble avoir mis toute la presse spécialisée d’accord avant la sortie du jeu. Ce cinquième volet, bientôt disponible sur PS4, PC et XBOX One, s’annonce excellent !
D’abord, il faudra s’accrocher si vous êtes un nouveau venu dans l’histoire. Car si au final, n’importe quel joueur peut s’essayer à The Phantom Pain, il est bon de se familiariser avec les personnages et les intrigues des précédents volets. Et si vous avez du temps, vous pouvez aussi vous essayer au plutôt court prologue du jeu, le stand alone Ground Zeroes, sorti l’année dernière. Et si vous avez encore plus de temps, nous vous conseillons de jouer et de terminer Metal Gear Solid 3 : Snake Eater et Peace Walker pour comprendre un peu plus les enjeux de ce cinquième volet. Car les événements de cet opus se situent après Metal Gear Solid 4 : Guns of the patriots et Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty, ainsi que le premier volet sur PSone.
Sans trop entrer dans les détails, ce Phantom Pain, niveau scénario, commence après que Snake le borgne se réveille dans un hôpital des années après le final de Ground Zeroes, où il perd notamment une main. Dès son réveil, les choses vont mal : un commando d’élite investit l’hôpital, mené par deux étranges personnages, et Snake est sauvé in extremis.
C’est donc après ce prologue mouvementé que l’on va découvrir ce qu’a The Phantom Pain dans le ventre. Le jeu se divise comme cela : deux mondes ouverts, l’Afrique et l’Afghanistan, où vous pourrez soit mener des missions annexes, soit les missions principales scénarisées pour faire avancer l’intrigue, ou encore explorer les deux zones immenses mises à votre disposition. Le jeu intègre aussi une part de gestion : Snake est en fait à la tête d’une armée du nom de Diamond Dogs (autrefois Militaires Sans Frontières), dont il va devoir redorer le blason après une tentative de destruction par le grand méchant de cet opus, Skull Face. Outre le côté exploration et infiltration, on a donc une base à gérer, avec des soldats, des ressources, bref, énormément à faire, la gestion de la base vous donnant énormément de possibilités de customisation d’armes et d’items pendant les combats et les infiltrations. On ajoute à cela la possibilité d’être secondé par plusieurs autres personnages non joueurs, ce qui devrait être un élément majeur dans la partie multijoueur du titre.
The Phantom Pain semble prendre le risque de sortir des sentiers battus, où l’on ne prend plus la main du joueur pour le mener dans une intrigue complexe (big boss, fils du boss, clones, enfants soldats : on peut s’y perdre facilement avec cette saga) et ultra-scénarisée pour, cette fois-ci, le laisser libre dans des zones ouvertes pour d’innombrables missions, libre aussi de customiser son aventure, avec la fameuse narration de la série plutôt en retrait.
Un parti pris risqué, mais vu l’acclamation face à ce chant du cygne qui peut arracher des larmes (cette saga dure plus de 25 ans), on ne peut que s’attarder sur The Phantom Pain.
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