Publicité

Trials of Mana : remise à jour correcte d’un incontournable JRPG 

5 mai 2020

C’est quoi déjà ?

 

En 1995, les Japonais – et quelques chanceux en Europe – profitaient de Seiken Densetu 3, troisième volet de la saga Secret of Mana. Un jeu en 2D, dans les grandes lignes du JRPG de l’époque, disponible sur Super Nintendo. Et surtout, un jeu où les joueurs galéraient pendant plus de 50 heures dans des histoires de nombreux personnages pris dans un conflit où gravitait l’arbre de la vie pris d’assaut par les forces du mal. Après le remake de Secret of Mana sorti en 2018, voici la relecture de Trials of Mana sur PC, PS4 et Switch, avec toujours un ton enfantin mais aussi un gameplay plus profond qu’il n’en a l’air.

 

Relecture technique colorée

 

S’il est toujours question de héros venant de divers horizons, qui doivent sauver l’arbre de la vie, le niveau technique rehaussé est très sympa, que ce soit sur Switch ou PS4 ; c’est de la 3D très colorée – parfois même un peu trop – avec de multiples effets spéciaux. On notera tout de même pas mal de ralentissements par moments. Niveau audio, c’est sympa aussi, puisque l’on peut zapper à tout moment durant le jeu entre les musiques d’antan et les nouveaux pour le remake. Du boulot sympa, techniquement parlant.

 

Beaucoup de combats et d’histoires

 

Au premier abord, on peut penser que c’est plutôt classique : vous dirigez des personnages dans des donjons avec des aptitudes spéciales, etc. Sauf que le tout se complique quand vous devrez en diriger plusieurs. Car chacun a ses aptitudes (tir à distance, épées, couteaux, etc.) et heureusement, l’interface se révèle rapide et respectueux de l’ancien jeu. Ainsi, vous pouvez arrêter l’action et gérer l’inventaire de vos personnages ou la stratégie à suivre pendant les combats, chose que vous serez obligé de faire face à ceux qui vont vous embêter. Encore plus de personnalisation aussi avec l’introduction de fameux jobs pour vos personnages, avec des capacités spéciales et des classes à choisir par la suite. Bref, un côté customisation qui donne tout son sel au gameplay dynamique de l’ensemble.

 

Et si l’on termine le jeu en une vingtaine d’heures, les personnages ont des histoires tellement variées qu’on se sent presque obligé de recommencer l’aventure et de voir quels sont leurs destins, même si en général, la quête principale est la même.

Publicité