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«Intra Muros» : quand les barreaux n’arrêtent pas le théâtre 

20 mars 2025

Le Caudan Arts Centre nous propose de faire le plein d’émotions, du 21 au 28 mars, avec cette adaptation de la pièce du Français Alex Michalik (lauréat de plusieurs Molières pour ces pièces ; Intra Muros en est le quatrième), où nous suivons un monsieur qui, avec l’aide d’une assistante sociale et de son ex-femme, se rend en prison pour y donner des cours de théâtre. Deux détenus répondent à l’appel… Et c’est parti pour un tourbillon de rires et de larmes en compagnie des comédiens Erling Prevost, Vincent Pellegrin, Benjamin Gilot, Sandrine Ragoonauth, Clémence Soupe, le tout sur une musique d’Ilario Armel, avec Christine Gufflet à la production et Marie-Ange Koenig à la mise en scène. Justement cette dernière nous en dit plus…

Parlez-nous du début de ce projet et de votre premier frottement avec la pièce de Michalik...

Christine Gufflet, avec qui je fais du théâtre depuis plusieurs années, m’avait parlé de plusieurs pièces d’Alexis Michalik qu’elle avait vues et qu’elle avait beaucoup aimées. Lors d’un passage à Paris, je suis allée voir Intra Muros et j’ai été bluffée, bouleversée par la pièce, autant par le fond que par la forme. Je suis aussi allée voir Edmond, une autre pièce de théâtre de Michalik qui était extraordinaire, puis j’ai lu d’autres pièces de lui et j’ai été conquise par son écriture et par le style de théâtre qu’il propose. Suite à cela, je me suis mise en contact avec Michalik pour lui demander l’autorisation de monter Intra Muros, il a accepté et c’est comme ça que Christine et moi nous sommes lancées ensemble dans cette aventure théâtrale.

En quoi cette adaptation mauricienne se différencie de l’originale ?

On a gardé le texte tel quel, sans aucun changement car l’écriture est parfaite ! La différence se situe au niveau de la mise en scène qui, forcement, n’est pas la même que celle d’origine, des déplacements, des jeux de lumières... Mais on essaie de garder au maximum l’esprit de Michalik quant à l’authenticité du jeu des comédiens, la fluidité des transitions entre les scènes et l’apport de la musique dans la pièce.   

Parlez-nous du choix des comédiens...

Nous avons choisi les comédiens en fonction des personnages à interpréter, il fallait qu’ils collent à la personnalité de chaque personnage de la pièce. Mais aussi, bien sûr, en fonction de leur talent, de leur sérieux, de leur capacité à s’engager, de leur enthousiasme face au projet. On les connaissait presque tous pour avoir déjà joué avec eux ou pour les avoir vus jouer dans d’autres pièces, et on était convaincu de leur capacité à incarner avec sincérité les différents personnages de la pièce. Tout comme Ila Rio, notre musicien, qui est très professionnel dans son approche et dans son travail.

Trois bonnes raisons pour nos lecteurs d’aller voir la pièce, selon vous ?

1 - C’est une pièce drôle, émouvante, palpitante. On passe par des ascenseurs émotionnels tout le long, on ne s’ennuie jamais.

2- C’est une belle rencontre avec des personnages très attachants dans une histoire qui touche à l’humain en abordant des thèmes qui ne laissent pas indifférent : la vérité, la rédemption, la liberté, l’amour…

3- C’est un théâtre nouveau, moderne, à l’écriture cinématographique, un théâtre punchy pour les jeunes (13 +) et les moins jeunes !

Représentations les 21 (sold out hélas !), 22, 28, 29 mars, à 19h30, et le 27, à 11 heures, pour les scolaires.

Billet en vente sur le site du Caudan Arts Centre à Rs 800 (VIP) et Rs 600 (standard).

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