«Kingdom Come Deliverance 2» : simulation de moyen-âge, deuxième…

Comme si vous y étiez ! L’une des grosses sorties de ce mois est le deuxième volet de cette franchise qui se veut immersive, réaliste, exigeante, une expérience des plus mémorables si vous avez le temps de vous y plonger. Disponible sur PS5, Xbox Series X/S et PC.

Sept ans après un premier volet qui avait surpris par son sens du détail et la richesse de son environnement, en plus d’un gameplay exigeant, les studios de Warhorse Studios veulent aller plus loin avec ce nouveau voyage dans des temps anciens. Nous voici au 15e siècle après JC, au pays de Bohême. Le tout est envahi par la Hongrie, créant beaucoup de tensions avec des villages rebelles qui ne veulent pas se laisser faire. En même temps, le roi de Hongrie envahit les terres de son demi-frère, ce qui cause encore plus de conflits. C’est dans ce contexte pas commode que nous retrouvons Henry, le héros du premier opus, qui continue son bout de chemin dans la hiérarchie, après avoir grandi violemment dans le premier jeu après la mort de sa famille. Or voici qu’ici, un voyage diplomatique tourne mal et vous vous retrouvez mal en point, contraint de revenir petit à petit au-devant de la scène.

Or, vous l’avez deviné, ce n’est qu’un prétexte pour faire monter votre niveau tout au long du jeu. Et il y a un paquet à faire pour vous retrouver à la fin de cette longue aventure (60 heures pour la quête principale, ajoutez une bonne vingtaine en plus avec les quêtes annexes), le jeu offrant à nouveau une grande liberté, avec beaucoup de réalisme, parfois au prix du dynamisme de l’action. Mais le tout nous vient avec un tel souci du détail qu’on est souvent bouche bée. Tout d’abord, l’histoire elle-même, qui ravira les férus d’Histoire, fort de plein de détails sur le contexte, avec en plus plein d’intrigues à suivre au fil de vos missions/quêtes, avec aussi des allégeances à choisir dans le conflit, des romances à créer, des conflits épiques ou intimistes à gérer, la totale !

Ensuite, le gameplay lui-même, exigeant, car il faudra maîtriser soit des combats au corps-à-corps très techniques (et par la suite participer à des sièges) soit se coltiner des attaques à distance. Mais ce n’est pas tout, vous pourrez aussi devenir un grand diplomate. De plus, le jeu ne se contente pas de vous faire ajouter des points d’expérience au fur et à mesure. Non, dans Kingdom Come Deliverance 2, vous allez évoluer dans une compétence que si vous la pratiquez beaucoup ! Comme dans la vraie vie. Idem pour la sauvegarde : il vous faudra dormir dans votre lit à vous !

Et techniquement, c’est encore une fois très minutieux. Si les visages des protagonistes laissent un peu à désirer, la direction artistique est flamboyante, réaliste autant que faire se peut, pour une immersion sans problème, montrant encore le savoir-faire du studio tchèque. Succomberez-vous à l’appel de la vie au 15e siècle ?