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18 mars 2025 23:11
Un sergent de police a lancé un véritable pavé dans la mare. Ce policier affecté à un poste de police du Sud allègue que deux collègues ont pour habitude de falsifier le Diary Book concernant leurs horaires de travail. Il accuse également un chef inspecteur dudit poste d’agir de mèche avec les deux policiers en question. La direction des Casernes centrales prend l’affaire très au sérieux. Le service de presse de la police confirme qu’une enquête a été initiée au Central Criminal Investigation Department (CCID) à cet effet. Les policiers concernés restent en poste en attendant les conclusions de l’enquête.
Cette affaire éclate dans la soirée du 12 mars dernier. Un sergent choque plus d’un lorsqu’il consigne une déposition vers 18h25 dans laquelle il a fait de graves accusations contre un Police Constable (PC), une Woman Police Constable (WPC) et aussi contre un Chief Inspector (CI) du poste de police de L’Escalier. Dans sa plainte, le sergent de police dénonce ouvertement ce qu’il considère comme un cas flagrant de «forgery and conspiracy». Il avance que deux collègues falsifient régulièrement le Diary Book du poste de police concernant le registre de présence ainsi que le «return/claim form». Ce document est lié au paiement de double payment lorsqu’ils travaillent les dimanches et les jours fériés. Il fournit plusieurs exemples de maldonne pour soutenir ses propos. Il explique ainsi que le 1er février, le constable concerné devait «perform duty» de 8 heures à 16 heures. Selon le registre de présence du jour, son collègue est arrivé au poste de police vers 7h50. Il allègue que ce dernier a toutefois quitté son poste vers 13 heures pour rentrer chez lui. Il précise que le registre de présence indique qu’il est parti à 16 heures. Il se demande s’il n’y a pas eu manipulation du document dans des circonstances douteuses. Le sergent de police invite un «independent police department» à mener une enquête dans cette affaire de falsification de données alléguées. Il souhaite que les enquêteurs visionnent les images des caméras CCTV du poste de police pour soutenir la véracité de ses propos avant que ces dernières ne soient périmées. Il relève également d’autres faits troublants. Il dit ne pas comprendre pourquoi le «return/claim for double pay form» pour le 1er février du constable mis en cause a déjà été «despatched». Le document certifie que ce dernier doit bénéficier d’un «double pay» pour ce jour de travail.
Selon le sergent de police toujours, le nouveau Station Manager, un CI qui était au préalable affecté à la Very Important Person Security Unit, agirait de mèche avec les deux policiers dénoncés. Il souligne qu’il est de son devoir de vérifier si ses officiers ont effectué les heures de travail requises avant d’avoir une double rémunération les jours fériés. Selon ses dires, le CI a le droit de visionner les images des caméras de vidéosurveillance pour confirmer si ses officiers ont complété les huit heures de service. Il se demande comment il a pu approuver le paiement du «double pay» sans vérification. Ce faisant, ce dernier agit directement ou indirectement de mèche avec le constable concerné. Le sergent de police fournit un autre exemple où le constable n’a pas fait ses heures. Les faits allégués se sont produits le 22 février. Il avance que ce dernier devait «perform duty» selon le «duty roster» de 8h45 à 12 heures. Le sergent avance que le constable «did not turn up for duty on that day». Il soutient que cette absence remarquée a ensuite été convertie en congé autorisé. Il affirme qu’un autre sergent n’a pas fait ses heures, le 27 février. Il n’est également pas venu travailler. Son absence a ensuite été transformée en congé autorisé. Il précise que dans les deux cas, le nouveau Station Manager a apposé sa signature sur les documents officiels. D’où le fait qu’il avance que les policiers concernés agissent de mèche avec le CI. Il a relaté un autre cas de complot allégué. Il s’agit cette fois-ci du cas d’une WPC. Il avance que cette dernière devait travailler de 5h30 à 12 heures, le 26 février. Le sergent allègue que cette collègue a toutefois délaissé son poste à 13h57 sous prétexte qu’elle se rendait à un lieu de culte de la localité pour poursuivre son service.
Le principal dénonciateur affirme que l’entrée du poste de police a été falsifiée ce jour-là avec la bénédiction du nouveau Station Manager. Il invite les enquêteurs à visionner les images des caméras CCTV de la région pour vérifier si la policière en question est sortie pour une patrouille à pied ou pas. Le sergent de police souhaite que les enquêteurs mettent rapidement la main sur les images des différentes caméras de vidéosurveillance avant qu’il ne soit trop tard. Les limiers du CCID ont donc du pain sur la planche pour faire la lumière sur cette affaire.
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