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Dérapages entre Shakeel Mohamed et Adrien Duval

Le PMSD dénonce un «bullying» au Parlement

1 décembre 2025

Après une année de silence, le PMSD revient sur le devant de la scène. Selon le parti, ce qui s’est passé au Parlement le 25 novembre dernier entre Shakeel Mohamed et Adrien Duval est inacceptable. Ce jour-là, la séance a été mouvementée, avec de vifs échanges entre les deux parlementaires, à la suite d’une question du député Franco Quirin adressée au ministre des Sports, Deven Nagalingum, concernant un enregistrement lié à l’assemblée générale élective du Comité olympique mauricien.

Pour Mahmad Khodabaccus, secrétaire général du PMSD, cet incident est grave. «C’était très violent et cela a choqué la majorité des Mauriciens. Nous avons bien vu les nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et tous les appels que nous avons reçus pour condamner le comportement du ministre, alors que la question ne lui était même pas adressée.»

Si Shakeel Mohamed, dit-il, a présenté ses excuses et que celles-ci ont été acceptées, des questions demeurent. «Pourquoi a-t-il réagi de manière aussi violente ? Est-ce que le bullying va continuer ? On sait qu’il réagit souvent de manière théâtrale, mais est-ce sa frustration qui l’a poussé à agir ainsi ? Pensait-il que Paul allait partir et qu’il allait passer no 2 ? Nous ne comprenons pas, mais nous l’excusons. Ce n’est pas uniquement Shakeel Mohamed qui pratique le bullying au Parlement. Il y en a d’autres, et cela n’a pas commencé hier.»

Aurore Perraud a, elle, expliqué pourquoi le parti a décidé de revenir sur le devant de la scène politique après un an d’absence : «Nous respectons la démocratie. Nous avons voulu que la population apprécie, vive et assume son vote. En aucun cas, nous n’avons voulu nous imposer, mais nous avons vu que très vite le rêve est devenu cauchemar, que la confiance des Mauriciens a été trahie et que l’avenir s’annonce sombre. La psopulation s’est laissée berner et le réveil est brutal.»

Selon Aurore Perraud, l’autre raison qui a motivé ce retour est le besoin de la population d’avoir une voix capable de défendre ses intérêts. Face à une démocratie en danger, le PMSD, dit-elle, est là «pour sauver» la population.

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