Lydia None, la nouvelle Deloris de «Sister Act»

Les dates prévues initialement sont sold out, les nouvelles dates aussi ! C’est vous dire que le public mauricien s’est bousculé pour prendre les billets de cette nouvelle version de Sister Act qui sera jouée du 31 octobre au 6 novembre au Caudan Arts Centre. Une version 2025, après celle de 2016 avec Linzy dans le rôle principal, toujours concoctée par Gérard Sullivan et le Théâtre du Kaléidoscope et le groupe musical Witness. Et au casting, on retrouve tellement d’artistes, comme Kurty Geneviève à la chorégraphie, Diane Hardy à la direction vocale et un joli groupe de musiciens et de comédiens. Le tout repose sur les épaules de Lydia None, qui a la dure tâche de succéder à Linzy Bacbotte dans le rôle de Deloris/sœur Marie Clarence, obligée de se cacher dans un couvent car recherchée par des hommes patibulaires ! Ce visage connu des réseaux sociaux et des émissions humoristiques de Pop TV – avec la bande à Vincent Duvergé – se présente, parle du show, bref, se livre, avant le jour J.

Les débuts de l’aventure : «C’est le père Sullivan qui m’a trouvée ! Et cela en regardant un des shows de POP TV intitulé Fwinez, où il m’a avoué qu’il a eu l’intuition que je serai une bonne Deloris. J’ai dit oui sans hésiter, car j’avais raté ma chance de participer à la version de 2016 (NDLR : voir plus bas). Je savais que ça allait être un groooos challenge, but i also knew it would be worth it. Et je suis contente des retrouvailles avec plusieurs, comme Ashish Bissoondial, directeur artistique du Caudan Arts Centre et assistant à la mise en scène, qui m’avait formée quand j’avais 12 ans. Et puis, Witness est le premier groupe avec lequel j’ai chanté ; c’est vous dire ce qui se dégage de ses retrouvailles.»

Deloris : «Pour moi, Deloris est une femme forte, qui se bat pour être vue, entendue et reconnue à sa juste valeur. Elle bosse pour vivre ses rêves, mais les circonstances font ki li bizin al kasiet dans kouvan. Et c’est là-bas qu’elle réalisera qu’au fond, c’est mieux de se mettre au service des autres et deviendra une personne plus humble…»

Premier contact : «J’avais vu les deux films avec Whoopi Goldberg sur vidéo CD à l’époque, avec le second qui m’avait plus marquée. Et puis est venu le show de 2016, où ma maman avait participé. C’était aussi prévu que ma sœur et moi y participions, mais nous étions engagées dans une autre chorale. Nous sommes allées voir le show plusieurs fois, j’ai suivi maman aux répétitions, et il y avait aussi toutes ces fois où elle chantait à tue-tête devant le miroir à 5 heures du matin. Donc, j’étais à fond dans cet univers Sister Act depuis un moment.» 

Défis : «Le plus challenging est de chanter, danser, parler, tout ensemble ! Cela demande une énergie extrême, et heureusement que j’ai un peu de pratique dans tous ces domaines, sauf qu’il faut maintenant exceller dans tout cela en même temps, d’autant que j’ai le rôle principal. Mais le gros défi est de passer après Linzy et la version de 2016. Et j’espère relever ce challenge, avec de la joie aussi. Heureusement, je peux compter sur le Sister Act cast de 2025. Without their support, each of them, i am nothing !»  

Amour pour le chant et le spectacle : «Je le dois surtout à ma maman. Je l’entends chanter depuis que je suis dans son ventre (rires). En fait, elle chante tout le temps, quand elle nettoie, quand elle lave le linge, quand elle écoute la radio. Dans la famille, la musique et l’art sont partout. Le papa de maman était violoniste, on a de la famille dans des orchestres, maman danse, mon parrain est le chorégraphe des deux versions de Sister Act et bosse beaucoup avec les frères Joseph, ma sœur a joué dans la comédie musicale Tigan de Mélanie Pérès où elle avait deux rôles. Même papa nous chantait des berceuses (rires). Donc, c’est dans le sang. Et après, j’ai grandi avec des pièces de Gérard Sullivan, sans oublier tous les dessins animés Disney et autres épisodes d'High School Musical que je regardais à la télé.» 

Après «Sister Act» : «Pas de repos ! J’entre en répétition pour la reprise de Leritaz Gran Mama, les 6 et 7 décembre, au Caudan Arts Centre, avec toujours Alexandre Martin et toute sa bande ! J’interprète un personnage du nom de Madame Carl, mais je ne peux en dire plus malheureusement. Chut !»